Des traînées de roquettes sont visibles dans le ciel au-dessus de la ville côtière israélienne de Netanya au milieu d'un nouveau barrage d'attaques de missiles iraniens, le 17 juin 2025. Photo AFP/JACK GUEZ
Plusieurs pays européens ont rapatrié mercredi des centaines de leurs ressortissants fuyant le conflit israélo-iranien, ont-ils annoncé séparément.
L’Allemagne doit évacuer quelque 200 personnes d’Israël mercredi par un vol commercial affrété depuis la Jordanie, a indiqué Christian Wagner, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Berlin.
Un second vol au départ de la capitale jordanienne, Amman, est prévu pour jeudi, a-t-il précisé.
A Rome, le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a indiqué que des vols étaient organisés depuis Amman pour les Italiens qui souhaitaient quitter Israël.
La Grèce a quant à elle rapatrié 105 de ses ressortissants et membres de leurs familles depuis Charm el-Cheikh, en Egypte.
Cette opération a également permis de rapatrier des Américains, a précisé le ministère grec des Affaires étrangères, sans indiquer leur nombre.
Un premier groupe de Polonais a pu regagner son pays d'origine et un autre vol est prévu jeudi, a précisé le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski sur X tandis qu'à Sofia, un avion privé avec 148 personnes évacuées, dont 89 Bulgares, a atterri dans la nuit de mardi à mercredi.
Israël a fermé son espace aérien vendredi après avoir mené des frappes contre l'Iran.
Israël a lancé des frappes sans précédent contre l'Iran depuis vendredi, disant vouloir empêcher Téhéran d'acquérir l'arme nucléaire, un objectif que l'Iran nie poursuivre.
Le président américain Donald Trump a appelé Téhéran à une « capitulation sans conditions ».