Cette photo montre le hall de départ vide de l'aéroport Ben Gurion, près de Tel Aviv, le 13 juin 2025, après qu'Israël a fermé son espace aérien au décollage et à l'atterrissage. Photo AFP/JACK GUEZ
Le premier vol rapatriant des Israéliens, bloqués à l'étranger en raison de l'annulation des liaisons aériennes après le déclenchement vendredi des hostilités entre Israël et l'Iran, a atterri mercredi dans un aéroport proche de Tel-Aviv, ont annoncé les autorités aéroportuaires.
« Il y a quelques instants, le premier vol de l'opération +Retour en toute sécurité+ a atterri à l'aéroport Ben Gourion », a indiqué un communiqué, précisant que le vol avait été assuré par la compagnie nationale El Al et ramenait des passagers depuis Larnaca, à Chypre.
La ministre des Transports, Miri Regev, à l'initiative de cette opération, ainsi que d'autres responsables, ont accueilli les passagers à leur arrivée.
Israël prépare un pont aérien et maritime pour ramener ses ressortissants bloqués à l'étranger depuis son attaque sur l'Iran vendredi et la fermeture de l'espace aérien.
« Il y a entre 100.000 et 150.000 Israéliens à l'étranger », a précisé Mme Regev, ajoutant qu'une « route maritime » avait été ouverte par son bureau à partir de Chypre et de la Grèce.
Les autorités israéliennes avaient recommandé à leur ressortissants dès dimanche de ne pas tenter de rejoindre le pays par la route, via l'Egypte ou la Jordanie, car cela présentait selon elles « un niveau de menace élevé ».
Israël a lancé le 13 juin une attaque d'une ampleur sans précédent sur l'Iran avec l'ambition affichée d'empêcher le pays de se doter de la bombe atomique, objectif que la République islamique a toujours nié poursuivre.
Les bombardements israéliens ont fait au moins 224 morts et plus d'un millier de blessés en Iran, selon le dernier bilan officiel iranien publié dimanche.
Les salves de missiles iraniens tirées en riposte sur Israël ont fait 24 morts depuis vendredi, selon le bureau du Premier ministre israélien.