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Dernières Infos - Israël-Iran

L'AIEA fait état de nouveaux éléments montrant des « impacts directs » sur la partie souterraine de Natanz

Cette image satellite diffusée par Maxar Technologies le 15 juin 2025 montre les installations nucléaires de Natanz (Shahid Ahmadi Roshan Nuclear Facilities), près d'Ahmadabad, en Iran, après les frappes israéliennes aériennes le 15 juin 2025. AFP/ MaxarTechnologies

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué mardi avoir « identifié de nouveaux éléments montrant des impacts directs sur les salles souterraines » du site nucléaire iranien de Natanz, après les attaques menées par Israël.

L'instance onusienne avait dit la veille ne « pas avoir d'indications » en ce sens, estimant que seuls les bâtiments en surface de cette usine d'enrichissement d'uranium avaient été touchés ainsi que les infrastructures électriques.

Mais elle a changé son évaluation « sur la base d'une analyse continue des images satellite haute résolution », selon un message publié sur le réseau social X.

L'AIEA n'a pas donné plus de détails à ce stade.

Le site compte des dizaines de cascades de centrifugeuses, soit plus de 10.000 de ces machines utilisées pour enrichir l'uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord international de 2015 qui offrait à Téhéran un allègement des sanctions en échange de garanties sur le caractère pacifique de son programme nucléaire.

A la suite du retrait unilatéral des Etats-Unis en 2018, l'Iran s'est progressivement affranchi de ses engagements.

Enrichi entre 3 et 5%, cet uranium sert à alimenter les centrales nucléaires pour la production d'électricité.

Jusqu'à 20%, il sert à produire des isotopes médicaux, utilisés notamment dans le diagnostic de certains cancers.

Pour fabriquer une bombe, l'enrichissement doit être poussé jusqu'à 90%.

Israël a lancé le 13 juin une attaque d'une ampleur sans précédent avec l'objectif affiché d'empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique.

La République islamique dément toute ambition militaire et défend son droit à enrichir de l'uranium afin de développer un programme nucléaire civil.

Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, s'est dit prêt à se rendre immédiatement en Iran où des inspecteurs de l'Agence sont présents.

« Pour la deuxième fois en trois ans, nous assistons à un conflit dramatique entre deux États membres de l'AIEA, dans lequel des installations nucléaires sont prises pour cible et la sûreté est compromise », a-t-il déploré lundi. 


L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué mardi avoir « identifié de nouveaux éléments montrant des impacts directs sur les salles souterraines » du site nucléaire iranien de Natanz, après les attaques menées par Israël.L'instance onusienne avait dit la veille ne « pas avoir d'indications » en ce sens, estimant que seuls les bâtiments en surface de cette usine d'enrichissement d'uranium avaient été touchés ainsi que les infrastructures électriques. Mais elle a changé son évaluation « sur la base d'une analyse continue des images satellite haute résolution », selon un message publié sur le réseau social X.L'AIEA n'a pas donné plus de détails à ce stade.Le site compte des dizaines de cascades de centrifugeuses, soit plus de 10.000 de ces machines utilisées pour enrichir...