L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, lors d'une conférence de presse à Genève, le 10 décembre 2024. AFP
L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a mis en garde mercredi contre le risque de « reprise du conflit » et d'une « plus grande fragmentation » du pays, dans un contexte de « provocation » entre communautés.
« Les défis auxquels la Syrie fait face sont immenses et les dangers réels d'une reprise du conflit et d'une plus grande fragmentation n'ont pas encore été surmontés », a-t-il déclaré par vidéo depuis Damas lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, plus de cinq mois après la chute du régime de Bachar el-Assad.
« Je reste inquiet concernant le risque de nouvelles violences et le fait que de tels développements puissent saper la confiance », a-t-il ajouté.
Il a notamment fait référence aux attaques de mars contre la minorité alaouite, associée au clan de Bachar el-Assad. Ainsi qu'au « revers » qu'ont représenté fin avril les violences contre la minorité druze, dans un contexte de « provocations aux tensions communautaires ».
Le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, s'était lui aussi alarmé mardi, avertissant que la Syrie pourrait être au bord d'une nouvelle « guerre civile à grande échelle ».
Malgré ces dangers, Geir Pedersen a salué l'annonce de la levée des sanctions américaines contre la Syrie et la décision de l'Union européenne de lever ses sanctions économiques, y voyant une réponse à l'espoir de « succès » des Syriens dans la transition du pays.
Bachar el-Assad a été renversé le 8 décembre 2024 à la suite d'une offensive éclair menée par une coalition de groupes rebelles, dominée par des islamistes aujourd'hui au pouvoir à Damas.
Geir Pedersen a d'autre part une nouvelle fois condamné les frappes israéliennes « inacceptables » sur le territoire syrien.
Il s'est enfin inquiété de « l'escalade » des attaques du groupe Etat islamique ces dernières semaines dans diverses parties du pays, évoquant des « signes d'opérations plus coordonnées avec l'utilisation d'engins explosifs improvisés et l'utilisation d'armes de moyenne portée ».
L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a mis en garde mercredi contre le risque de « reprise du conflit » et d'une « plus grande fragmentation » du pays, dans un contexte de « provocation » entre communautés.« Les défis auxquels la Syrie fait face sont immenses et les dangers réels d'une reprise du conflit et d'une plus grande fragmentation n'ont pas encore été surmontés », a-t-il déclaré par vidéo depuis Damas lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, plus de cinq mois après la chute du régime de Bachar el-Assad.« Je reste inquiet concernant le risque de nouvelles violences et le fait que de tels développements puissent saper la confiance », a-t-il ajouté.Il a notamment fait référence aux attaques de mars contre la minorité alaouite, associée au clan de Bachar el-Assad....