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Dernières Infos - Diplomatie

Etat palestinien: « personne ne dictera sa position à la France »


Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à Pont-l’Évêque, dans le nord-ouest de la France, le 12 mai 2025. Photo Lou BENOIST / AFP

« Personne ne dictera sa position à la France » sur la reconnaissance d'un Etat palestinien, a lancé mardi le chef de la diplomatie française, son homologue israélien ayant menacé les pays qui feraient ce choix.

« La France le fera parce que la France croit à une solution politique durable pour la région, dans l'intérêt de la sécurité d'Israël comme dans l'intérêt de la sécurité des Palestiniens », a justifié le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à l'Assemblée nationale.

« Toute tentative (de reconnaissance) unilatérale (...) ne fera que nuire aux perspectives futures d'un processus bilatéral et nous poussera à prendre des mesures unilatérales en réponse », avait averti dimanche le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, à l'issue d'une rencontre avec son homologue allemand, Johann Wadephul, à Jérusalem.

Près de 150 pays reconnaissent l'Etat palestinien. En mai 2024, l'Irlande, la Norvège et l'Espagne ont franchi le pas, suivis par la Slovénie en juin.

Le président français Emmanuel Macron doit coprésider en juin avec l'Arabie saoudite une conférence internationale aux Nations unies pour relancer la solution à deux Etats, palestinien et israélien.

Il espère à cette occasion « déclencher une série de reconnaissances » d'un Etat palestinien, notamment par la France, mais aussi d'Israël par plusieurs pays du monde arabo-musulman.

« Notre objectif est de réunir le plus grand nombre possible de pays qui pourraient reconnaître l'Etat de Palestine et d'autres qui pourraient normaliser leurs relations avec Israël pour que cette décision qui appartient à la France rendent possible l'existence même d'un État de Palestine », a souligné Jean-Noël Barrot mardi.



« Personne ne dictera sa position à la France » sur la reconnaissance d'un Etat palestinien, a lancé mardi le chef de la diplomatie française, son homologue israélien ayant menacé les pays qui feraient ce choix.« La France le fera parce que la France croit à une solution politique durable pour la région, dans l'intérêt de la sécurité d'Israël comme dans l'intérêt de la sécurité des Palestiniens », a justifié le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à l'Assemblée nationale.« Toute tentative (de reconnaissance) unilatérale (...) ne fera que nuire aux perspectives futures d'un processus bilatéral et nous poussera à prendre des mesures unilatérales en réponse », avait averti dimanche le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, à l'issue...