Des hommes afghans partent après avoir assisté à l'exécution publique d'un homme détenu dans un stade de football de la province de Farah le 11 avril 2025. Photo : AFP
Les autorités talibanes ont arrêté 14 personnes pour avoir chanté et joué des instruments de musique dans le nord de l'Afghanistan, a indiqué samedi la police provinciale.
Depuis son retour au pouvoir en 2021, le gouvernment taliban a multiplié les lois pour imposer sa vision ultra-rigoriste de la loi islamique, banissant par exemple la musique diffusée en public -- à la télévision, lors de concerts, en fond sonore dans des restaurants ou s'échappant des auto-radios des conducteurs.
Jeudi soir, dans le chef-lieu de la province de Takhar, "14 individus (...) ont profité de l'obscurité de la nuit pour se rassembler dans une maison où ils ont joué des instruments de musique et chanté des chansons, causant un trouble à l'ordre public", assure un communiqué de la police.
Des enquêtes ont été ouvertes contre les personnes arrêtées, ajoute le texte.
Après avoir repris le pouvoir, les autorités talibanes ont fait fermer les écoles de musique et des instruments ont souvent été fracassés ou brûlés, tout comme des haut-parleurs pour éviter la "corruption morale" et "la déviance de la jeunesse".
Les salles de mariage n'ont plus le droit de passer de la musique, même si elle est souvent jouée en secret côté femmes, séparées de la partie hommes.
Ces dernières années, de nombreux musiciens ont quitté le pays, notamment parce qu'ils avaient perdu leur gagne-pain dans l'un des pays les plus pauvres au monde.
Les talibans ont encouragé ceux qui restent à se rabattre sur la déclamation de chants religieux ou de poésie, comme ils l'avaient fait lors de leur précédent règne (1996-2001).
Les autorités talibanes ont arrêté 14 personnes pour avoir chanté et joué des instruments de musique dans le nord de l'Afghanistan, a indiqué samedi la police provinciale.
Depuis son retour au pouvoir en 2021, le gouvernment taliban a multiplié les lois pour imposer sa vision ultra-rigoriste de la loi islamique, banissant par exemple la musique diffusée en public -- à la télévision, lors de concerts, en fond sonore dans des restaurants ou s'échappant des auto-radios des conducteurs.
Jeudi soir, dans le chef-lieu de la province de Takhar, "14 individus (...) ont profité de l'obscurité de la nuit pour se rassembler dans une maison où ils ont joué des instruments de musique et chanté des chansons, causant un trouble à l'ordre public", assure un communiqué de la police. ...
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