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Dernières Infos - Conflit

Gaza: la Défense civile annonce 42 morts dans des frappes israéliennes


Un enfant debout dans un bâtiment en ruines près d'un homme qui inspecte les décombres, après une frappe israélienne sur le camp de Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 2 mai 2025. EYAD BABA/AFP

La Défense civile de la bande de Gaza a fait état vendredi de 42 personnes tuées dans de nouvelles frappes israéliennes sur le petit territoire palestinien dévasté par la guerre et qu'Israël soumet depuis deux mois à un blocus total.

Neuf de ces victimes ont été tuées dans une maison du camp de réfugiés d'Al-Bureij (centre), a indiqué Mohammed al-Moughayir, un responsable de cet organisation de premiers secours.

Sur les lieux, des images de l'AFP montrent des Gazaouis fouillant les ruines du bâtiment touché à la recherche de victimes.

« Il n'y a pas eu d'avertissement, pas d'appel. Nous nous sommes réveillés à minuit dans la fumée, les décombres, avec des pierres et des éclats d'obus qui pleuvaient sur nous », a déclaré Mohammed al-Sheikh, entouré de dalles de béton effondrées.

« Nous avons sorti des martyrs, des corps déchiquetés de sous les décombres. ».

Six autres personnes ont été tuées dans une frappe visant la maison de la famille Al-Masri dans la ville de Beit Lahia (au nord), selon M. Moughayir.

Dans la ville de Gaza (nord), un bombardement sur une cuisine communautaire a coûté la vie à six autres personnes, a rapporté la Défense civile.

Dans l'ensemble de la bande de Gaza, au moins 21 autres décès ont été signalés dans des attaques similaires, selon elle.

L'armée israélienne a repris ses bombardements et son offensive sur la bande de Gaza le 18 mars, mettant fin à deux mois de trêve avec le Hamas dans la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sud d'Israël le 7 octobre 2023.

Cette attaque a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, pour la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels.

Parmi les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 mortes, selon l'armée israélienne. Le Hamas retient également la dépouille d'un soldat israélien tué lors d'une précédente guerre à Gaza, en 2014.

Israël a coupé depuis le 2 mars l'entrée de toute aide humanitaire dans la bande de Gaza, accusant le Hamas de la détourner. Israël affirme que ce blocus total est destiné à faire pression sur le mouvement islamiste pour qu'il libère tous les otages qu'il détient, vivants ou morts.

Depuis lors l'ONU appelle sans succès Israël à rouvrir le territoire à l'aide humanitaire, vitale pour la population confrontée à une situation humanitaire catastrophique, et exposée à la famine selon des responsables onusiens.

Les opérations humanitaires à Gaza sont « au bord de l'effondrement total », a mis en garde vendredi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Le directeur des urgences de l'Organisation mondiale de la Santé, Mike Ryan, a quant à lui qualifié la situation dans le territoire à Gaza d' » abomination ».

La campagne de représailles militaires israéliennes à l'attaque du 7-Octobre a fait au moins 52.418 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon des chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l'ONU.  

La Défense civile de la bande de Gaza a fait état vendredi de 42 personnes tuées dans de nouvelles frappes israéliennes sur le petit territoire palestinien dévasté par la guerre et qu'Israël soumet depuis deux mois à un blocus total.Neuf de ces victimes ont été tuées dans une maison du camp de réfugiés d'Al-Bureij (centre), a indiqué Mohammed al-Moughayir, un responsable de cet organisation de premiers secours. Sur les lieux, des images de l'AFP montrent des Gazaouis fouillant les ruines du bâtiment touché à la recherche de victimes. « Il n'y a pas eu d'avertissement, pas d'appel. Nous nous sommes réveillés à minuit dans la fumée, les décombres, avec des pierres et des éclats d'obus qui pleuvaient sur nous », a déclaré Mohammed al-Sheikh, entouré de dalles de béton effondrées. « Nous avons sorti des...