Riyad Mansour, ambassadeur palestinien auprès des Nations unies, serre la main d’António Guterres, secrétaire général de l’ONU, lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée au conflit au Moyen-Orient, y compris à la question palestinienne, au siège de l’ONU à New York, le 29 avril 2025. Photo AFP/ Michael M. Santiago.
Le secrétaire général de l'ONU a appelé mardi les dirigeants mondiaux à faire preuve de « courage politique » pour sauver la solution à deux Etats, israélien et palestinien, vivant côte à côte en sécurité. La solution à deux Etats, « question centrale » pour la paix dans toute la région, « est proche du point de non retour », a déclaré Antonio Guterres devant le Conseil de sécurité, évoquant les opérations militaires israéliennes à Gaza - où la situation est passée de « mauvaise, à pire, à inimaginable » - mais aussi en Cisjordanie occupée.
Mais « le monde ne peut pas se permettre de regarder la solution à deux Etats disparaître », a-t-il plaidé, appelant les Etats à prendre des "mesures irréversibles" pour sa mise en oeuvre "avant qu'il ne soit trop tard".
« En cette période de tourmente et de transition pour la région, les Etats membres doivent expliquer dans le détail la façon dont ils veulent que l'engagement et la promesse de la solution à deux Etats deviennent réalité. Ce n'est plus le moment de cérémonies de soutien, de cocher une case et de passer à autre chose », a-t-il souligné, insistant dans ce cadre sur l'importance de la conférence internationale sur cette question organisée par l'Assemblée générale de l'ONU en juin.
« Face aux faits accomplis sur le terrain, la perspective d'un Etat palestinien doit être protégée », a plaidé de son côté le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, dont le pays co-présidera cette conférence avec l'Arabie Saoudite.
« Notre objectif est clair: faire progresser parallèlement la reconnaissance de la Palestine et la normalisation des relations avec Israël », a-t-il ajouté.
Le président français Emmanuel Macron a récemment évoqué la possible reconnaissance d'un Etat palestinien par la France en juin à l'occasion de la conférence à l'ONU qui devrait en parallèle permettre la reconnaissance d'Israël par un certain nombre de pays.
Près de 150 pays reconnaissent l'Etat palestinien, mais la solution à deux Etats reste rejetée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le secrétaire général de l'ONU a appelé mardi les dirigeants mondiaux à faire preuve de « courage politique » pour sauver la solution à deux Etats, israélien et palestinien, vivant côte à côte en sécurité. La solution à deux Etats, « question centrale » pour la paix dans toute la région, « est proche du point de non retour », a déclaré Antonio Guterres devant le Conseil de sécurité, évoquant les opérations militaires israéliennes à Gaza - où la situation est passée de « mauvaise, à pire, à inimaginable » - mais aussi en Cisjordanie occupée.
Mais « le monde ne peut pas se permettre de regarder la solution à deux Etats disparaître », a-t-il plaidé, appelant les Etats à prendre des "mesures irréversibles" pour sa mise en...
Les plus commentés
Berry : Les municipales à Beyrouth ont prouvé que le tandem Amal-Hezbollah est « national et non pas chiite »
Le retour de l’influence saoudo-syrienne au Liban ?
« L'ère des armes échappant à l'autorité de l'État est révolue », affirment Aoun et Abbas