
L'ancien président libanais Michel Aoun. Photo d'archives Dalati et Nohra
L'ancien président de la République Michel Aoun a appelé vendredi les Libanais, à l'occasion du vingtième anniversaire du retrait militaire syrien le 26 avril 2005, à préserver « la souveraineté, la liberté et l'indépendance du Liban par l'unité nationale et le rejet de tout projet qui menace l'entité, l'identité ou le tissu social du pays ».
« Le Liban (...) a été confronté à des occupations, des tutelles et des manœuvres qui ont visé sa stabilité, sa cohésion interne et l'efficacité de ses institutions, ainsi qu'à des tentatives persistantes d'introduire des changements démographiques dans sa société afin de porter atteinte à sa nature pluraliste », a déclaré M. Aoun. « Aujourd'hui, il est confronté à des défis funestes et à des dangers majeurs découlant de l'occupation israélienne d'une partie de notre territoire, de l'agression persistante et des projets visant à opérer un changement démographique radical (...) en imposant l'installation de réfugiés et de déplacés », a-t-il ajouté.
Le 26 avril 2005, un peu plus de deux mois après l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, le 14 février à Beyrouth, et sous une forte pression internationale, les derniers soldats syriens ont quitté le Liban, mettant fin à près de trente ans de présence.
Durant son mandat présidentiel (2016-2022), Michel Aoun a fait du dossier du retour des déplacés syriens l’un des axes majeurs de sa politique.
Les plus commentés
Berry : Les municipales à Beyrouth ont prouvé que le tandem Amal-Hezbollah est « national et non pas chiite »
Le retour de l’influence saoudo-syrienne au Liban ?
« L'ère des armes échappant à l'autorité de l'État est révolue », affirment Aoun et Abbas