
Le patriarche arménien Garegin II lors d'une messe au mémorial du génocide arménien à Erevan, le 24 avril 2025. Photo AFP / KAREN MINASYAN
À l’occasion de la 110e commémoration du génocide arménien, le président libanais Joseph Aoun a réaffirmé jeudi l’importance de la « mémoire collective » et rendu hommage aux victimes.
Dans un message posté sur X, le chef de l’État a rendu hommage aux victimes du génocide contre le peuple arménien, perpétré entre 1915 et 1916 par l’empire ottoman, qui a coûté la vie a plus d’un million d’Arméniens et insisté sur l'importance de « l’engagement en faveur des valeurs universelles de justice, de droits de l'Homme et de dignité ». Le président Aoun a salué également la communauté arménienne au Liban soulignant que « les Libanais d'origine arménienne sont un exemple de véritable appartenance nationale et ont toujours fait partie intégrante de l'identité libanaise riche et diversifiée ».
Dans leurs pays d’accueil, les Arméniens continuent de perpétrer le souvenir de ce génocide, d’autant que la Turquie ne l’a jamais reconnu en tant que tel. Le peuple arménien aspire à la reconnaissance de ce génocide historique.
De son côté, la ministre de Jeunesse et des Sports, Nora Bayrakdarian, elle-même d'origine arménienne, a estimé que « la justice pour le génocide arménien est une question de vérité historique, dignité humaine, responsabilité morale et réparation ». Elle a appelé la communauté internationale à « la reconnaissance et au souvenir » du génocide, et à « empêcher qu'il ne se répète, en assurant la justice et la reddition des comptes ».
La députée Paula Yacoubian, issue de la société civile, a également réclamé « justice pour la cause arménienne ». « Seule la justice peut mettre un terme au génocide », a-t-elle écrit sur X.
Les plus commentés
Municipales : derrière les percées FL, des alliances parfois contre nature
Résolution bancaire : la BDL face à un nouveau dilemme
Entre pouvoir et agir : oser