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Les voix de la guerre du Liban - 50 ans de la guerre civile au liban

Dans les abris, pendant la guerre civile libanaise, « il y avait des disputes, des histoires d’amours… » (3/7)


À l’occasion des cinquante ans de la guerre civile libanaise, L’Orient-Le Jour vous fait découvrir les témoignages de ceux qui l’ont vécue, subie, observée de près. Dans ce nouvel épisode, Soulaf et Hady* racontent leurs souvenirs de jeunesse dans les sous-sols des immeubles improvisés en abris.

La mémoire est ainsi faite, on ne choisit pas ses meilleurs souvenirs. Ils s’imposent à nous, ils balaient le contexte, oublient la peur et on garde les rires qui continuent à résonner en pleine guerre civile. Cette nuit de bombardements intenses à Beyrouth où elle se retrouve coincée au lycée jusqu’au petit matin, Soulaf s’en souvient très bien. Cet établissement, dans lequel elle deviendra professeure plus tard, sera son refuge, loin de l’abri familial et de la voisine qui inondait la pièce de fumée de narguilé.

Quand la « guerre de libération » commence en 1989, par chance, Hady partage son abri avec la jolie fille de l’immeuble d’à côté, la « plus belle du quartier ». Malgré la relation clandestine qui naît dans l’intimité des souterrains, il propose à sa petite amie officielle de les rejoindre.

Il est à noter que les propos exprimés dans cette série ne reflètent pas la position de L’Orient-Le Jour et n’ont pas vocation à fournir un récit historique infaillible. Nous avons tenu à ce que les personnes sollicitées livrent leur vision et leur ressenti subjectifs, avec la violence qu’ils comportent.


*Le prénom a été modifié.

À l’occasion des cinquante ans de la guerre civile libanaise, L’Orient-Le Jour vous fait découvrir les témoignages de ceux qui l’ont vécue, subie, observée de près. Dans ce nouvel épisode, Soulaf et Hady* racontent leurs souvenirs de jeunesse dans les sous-sols des immeubles improvisés en abris.La mémoire est ainsi faite, on ne choisit pas ses meilleurs souvenirs. Ils s’imposent à nous, ils balaient le contexte, oublient la peur et on garde les rires qui continuent à résonner en pleine guerre civile. Cette nuit de bombardements intenses à Beyrouth où elle se retrouve coincée au lycée jusqu’au petit matin, Soulaf s’en souvient très bien. Cet établissement, dans lequel elle deviendra professeure plus tard, sera son refuge, loin de l’abri familial et de la voisine qui inondait la pièce de fumée de...
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