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Les prix des eurobonds au Liban au plus bas depuis le début de l’année

Les prix des eurobonds au Liban au plus bas depuis le début de l’année

La façade de la Banque du Liban à Hamra, Beyrouth, le 30 janvier 2024. Photo Philippe HAGE BOUTROS/L'Orient-Le Jour

L’effet du momentum créé par l’élection de Joseph Aoun et la formation du gouvernement de Nawaf Salam sur les prix des eurobonds s’est amenuisé avec les craintes liées à l’évolution de la situation sécuritaire, après les récentes frappes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth, et à l’incertitude quant à la capacité de l’exécutif à réformer le pays.

Selon les données relayées par Marwan Barakat, directeur du département de recherche de Bank Audi, les prix de ces titres de dette en dollars émis par le Liban se négociaient à 14 cents pour un dollar en fin de journée lundi, soit leur niveau le plus bas depuis le 3 janvier dernier. Ils avaient déjà bien décroché avant la première des frappes israéliennes survenues fin mars, passant en dessous de la barre des 16 cents pour un dollar. Ils culminaient à 19 cents début mars.

Les eurobonds ne se négocient qu’entre détenteurs de titres déjà émis depuis le défaut annoncé en mars 2020 par le gouvernement de Hassan Diab.

Leur montant nominal cumulé s’élève à 31,314 milliards de dollars, en 29 séries émises entre le 9 mars 2010 et le 27 novembre 2019, selon les chiffres officiels publiés fin février par le gouvernement. Les prix avaient augmenté dans le sillage de l’élection de Joseph Aoun, sous la pression des spéculateurs tablant sur la faisabilité d’un scénario dans lequel le gouvernement parvenait à lancer les réformes dans un environnement sécuritaire stable, avec un taux de récupération attendu à 25 voire 30 % par les plus optimistes.

Mais la situation a changé depuis : Israël ne s’est toujours pas retiré du Liban-Sud après le délai fixé, ses violations du cessez-le-feu se poursuivent, et le gouvernement n’a pas encore franchi d’étape décisive dans le processus de réforme.

L’effet du momentum créé par l’élection de Joseph Aoun et la formation du gouvernement de Nawaf Salam sur les prix des eurobonds s’est amenuisé avec les craintes liées à l’évolution de la situation sécuritaire, après les récentes frappes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth, et à l’incertitude quant à la capacité de l’exécutif à réformer le pays.Selon les données relayées par Marwan Barakat, directeur du département de recherche de Bank Audi, les prix de ces titres de dette en dollars émis par le Liban se négociaient à 14 cents pour un dollar en fin de journée lundi, soit leur niveau le plus bas depuis le 3 janvier dernier. Ils avaient déjà bien décroché avant la première des frappes israéliennes survenues fin mars, passant en dessous de la barre des 16 cents pour un dollar. Ils...