
D.R.
Quel est le principal trait de votre caractère ?
La dualité. Comme le texte et le dessin en bande dessinée.
Votre principal défaut ?
Ça a longtemps été la timidité. J’espère pouvoir en parler au passé.
Votre occupation préférée ?
Voir des gens que j’aime. Écrire des histoires.
Votre rêve de bonheur ?
Habiter près de la mer.
Quel serait votre plus grand malheur ?
Une vie sans choix.
Ce que vous voudriez être ?
Une version légèrement plus marine et voyageuse de moi.
Vos auteurs favoris en prose ?
L’Alessandro Baricco de Novecento, le Patrick Süskind de L’Histoire de Monsieur Sommer, et le Paul Auster de Baumgartner.
Vos poètes préférés ?
Brassens, Souchon. J’avoue ne pas avoir assez lu de poèmes sans mélodies.
Vos héros dans la fiction ?
Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento, Corto Maltese.
Vos héroïnes dans la fiction ?
Esmé, Cheyenne, Shirley, Tallulah… Elles vivent dans les albums de l’auteur de BD suisse Cosey.
Vos compositeurs préférés ?
Andrew Bird depuis toujours, René Aubry depuis peu, et Florence Caillon pour le générique de fin de Père Castor (« Quand les poupées boudent, que les jouets sont fâchés… »).
Vos peintres favoris ?
Lorenzo Mattotti, Rebecca Dautremer. Puis Félix Vallotton. Si le mot était « dessinateur », j’aurais eu d’autres réponses.
Vos héros dans la vie réelle ?
J’aime des gens. Mais « héros » ?
L’état présent de votre esprit ?
Une envie de démonter la machine, bâtie jusque-là de manière empirique, et de la remonter avec les mêmes éléments, mais dans un ordre arbitraire.
Comment aimeriez-vous mourir ?
Âgé, en sachant que ça approche et à tête reposée.
Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?
Une voix parlée particulièrement belle.
Votre devise ?
Je suis ce que j’aime.