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Pas de blocage ou de détournement de l'aide jusqu'à présent en Birmanie, selon l'ONU


Pas de blocage ou de détournement de l'aide jusqu'à présent en Birmanie, selon l'ONU

Des personnes se tiennent à côté d'un bâtiment endommagé à Mandalay le 30 mars 2025. Photo Sai Aung MAIN / AFP

L'ONU n'a pas observé de blocage ou de détournement de l'aide humanitaire dans le cadre de sa réponse au séisme en Birmanie qui a tué plus de 2.000 personnes dans le pays en pleine guerre civile, a affirmé un responsable onusien mardi.

« Jusqu'à présent nous avons été en mesure de fournir une assistance à la population », a déclaré Marcoluigi Corsi, coordinateur humanitaire des Nations unies, depuis Rangoun. « La distribution de différents articles est en cours et nous n'avons expérimenté aucun blocage jusqu'à présent », a-t-il assuré, lors d'un point de presse pour les journalistes à Genève. « Pour autant que je sache, il n'y a pas eu de détournement de l'aide », a-t-il ajouté.

Il a expliqué que la réponse de l'ONU au séisme se faisait en « coordination » avec l'ensemble des acteurs sur place, y compris avec « les autorités militaires » au pouvoir, tout en soulignant que les Nations unies suivent « les principes humanitaires internationaux d'impartialité et de neutralité ».

Le séisme a ravagé quantité de bâtiments et d'infrastructures dans un pays laissé exsangue par un conflit civil. Il a tué plus de 2.000 personnes à travers le pays ont indiqué les autorités birmanes lundi, mais l'ampleur du bilan serait encore sous-estimée, selon les experts.

« En ce moment, les équipes procèdent à l'évaluation des dégâts et à la collecte de données en coordination » afin d' »avoir une meilleure idée des besoins », a expliqué lors du point de presse Nadia Khoury, cheffe de la délégation de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) en Birmanie.

La guerre civile, qui a mis à genoux les infrastructures vitales, et fracturé le pays où sont actifs des dizaines de groupes armés de minorités ethniques et d'opposants politiques, complique aussi la collecte d'informations.

L'envoyée spéciale des Nations unies pour la Birmanie, Julie Bishop, a appelé lundi toutes les parties à cesser les hostilités, et prioriser les opérations d'aide aux civils. « Les attaques militaires de la junte doivent cesser. Les obstacles à l'aide doivent être levés. Les jeunes ne doivent pas craindre d'être arrêtés ou enrôlés. La communauté internationale doit apporter une aide d'urgence plus importante. Maintenant », a écrit pour sa part mardi le rapporteur spécial de l'ONU sur la situation des droits de l'homme en Birmanie, Tom Andrews, sur le réseau social X.

Interrogé sur les commentaires de M. Andrews concernant d'éventuels obstacles à l'aide, M. Corsi a souligné qu' »il y a toujours une politisation de l'aide » en général. « Mais les Nations unies disposent d'un système de monitorage solide. Nous avons des partenaires de confiance qui peuvent rendre compte de la distribution de l'aide où qu'ils se trouvent, même dans les zones où cela est difficile », a expliqué le coordinateur humanitaire onusien.

L'ONU n'a pas observé de blocage ou de détournement de l'aide humanitaire dans le cadre de sa réponse au séisme en Birmanie qui a tué plus de 2.000 personnes dans le pays en pleine guerre civile, a affirmé un responsable onusien mardi.« Jusqu'à présent nous avons été en mesure de fournir une assistance à la population », a déclaré Marcoluigi Corsi, coordinateur humanitaire des Nations unies, depuis Rangoun. « La distribution de différents articles est en cours et nous n'avons expérimenté aucun blocage jusqu'à présent », a-t-il assuré, lors d'un point de presse pour les journalistes à Genève. « Pour autant que je sache, il n'y a pas eu de détournement de l'aide », a-t-il ajouté.Il a expliqué que la réponse de l'ONU au séisme se faisait en « coordination » avec...