Des gravats visibles après un tremblement de terre à Mandalay, en Birmanie, le 29 mars 2025. REUTERS/Stringer
Une « grave pénurie » de fournitures médicales en Birmanie impacte l'assistance déployée après le puissant séisme de vendredi, a averti samedi l'ONU, soulignant que les victimes avaient un besoin urgent d'aide humanitaire.
Cette pénurie concerne notamment les « kits de traumatologie », les poches de sang, les produits anesthésiques, certains médicaments essentiels et des tentes pour les secouristes, a énuméré le Bureau de la coordination humanitaire des Nations unies (OCHA) dans un communiqué faisant le point sur l' »ampleur de la catastrophe ».
Alors que le bilan dépasse les 1.600 morts, les opérations de secours sont en outre compliquées par les dégâts infligés aux hôpitaux et autres structures sanitaires, mais aussi aux routes et aux équipements de communication, comme les liaisons internet.
« Les routes endommagées et les débris entravent l'accès à l'aide humanitaire et compliquent l'évaluation des besoins », alors que « des milliers de personnes passent la nuit dans les rues ou à l'air libre à cause des dégâts ou des destructions, ou par peur d'autres secousses », alerte encore l'OCHA.
Dans le centre et le nord-ouest de la Birmanie, les hôpitaux de Mandalay, de Magway et de la capitale Naypyidaw « ont du mal à faire face à l'afflux de blessés ».
Dans la partie sud de l'Etat de Shan, de nombreuses communes ont été touchées et les populations locales ont un besoin urgent de vêtements, couvertures, abris d'urgence et aide alimentaire, selon l'OCHA.
Un convoi de 17 camions, transportant des abris et des fournitures médicales, devrait arriver dimanche en provenance de la Chine voisine, a précisé l'agence.
De son côté l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué qu'elle avait envoyé en urgence près de trois tonnes de fournitures médicales, notamment des kits de traumatologie et des tentes, depuis Rangoon vers les hôpitaux de Mandalay et de Naypyidaw où sont pris en charge des milliers de blessés.
Sur place, les équipes de la Croix-Rouge mènent une « course contre la montre » pour secourir les survivants, fournir des soins préhospitaliers et distribuer des matériaux pour la construction d'abris d'urgence, a souligné Jagan Chapagain, secrétaire général de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), le plus grand réseau humanitaire au monde.
Le nombre de morts et de blessés ne cesse d'augmenter, s'est alarmée Marie Manrique, de la délégation de la FICR en Birmanie, dans une vidéo diffusée depuis Rangoon.
« Nous avons quelques récits encourageants de personnes retrouvées, mais les histoires tristes vont continuer à affluer », a-t-elle ajouté, et il faut « commencer à penser à ce qui va arriver » aux sinistrés ayant perdu leur logement dans la catastrophe, a-t-elle ajouté.
Une « grave pénurie » de fournitures médicales en Birmanie impacte l'assistance déployée après le puissant séisme de vendredi, a averti samedi l'ONU, soulignant que les victimes avaient un besoin urgent d'aide humanitaire. Cette pénurie concerne notamment les « kits de traumatologie », les poches de sang, les produits anesthésiques, certains médicaments essentiels et des tentes pour les secouristes, a énuméré le Bureau de la coordination humanitaire des Nations unies (OCHA) dans un communiqué faisant le point sur l' »ampleur de la catastrophe ».Alors que le bilan dépasse les 1.600 morts, les opérations de secours sont en outre compliquées par les dégâts infligés aux hôpitaux et autres structures sanitaires, mais aussi aux routes et aux équipements de communication, comme les liaisons...