Un autre Français, qui a requis l'anonymat et qui se trouvait en résidence surveillée en Iran, a été autorisé à quitter le territoire iranien mercredi soir, a annoncé jeudi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, confirmant des informations de sources proches du dossier.

Plus tôt, des sources proches du dossier et une source diplomatique avaient révélé qu'un autre ressortissant français avait quitté le territoire iranien après avoir été sous résidence surveillée pendant plusieurs mois.

Le président Emmanuel Macron avait, lui, annoncé à l'aube la libération d'Olivier Grondeau qui avait été arrêté en octobre 2022 et qui a regagné la France lundi soir.

« L'annonce de la libération d'Olivier Grondeau n'a été faite que ce matin car un autre ressortissant français était assigné à résidence à Téhéran depuis près de quatre mois », a indiqué Christophe Lemoine lors d'un point presse. « Il n'a pu quitter le territoire iranien qu'hier soir », a-t-il ajouté.

Aucune ressortissant, aucun touriste français n'est en sécurité en Iran à ce jour », a-t-il ajouté, exhortant « instamment » les Français à ne pas se rendre dans ce pays qui pratique la diplomatie « d'otages d'Etat ».

Deux autres Français sont toujours détenus en Iran : Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris, arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d'un voyage touristique en Iran, et accusés d'espionnage.