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Dernières Infos - Gaza

Reprise des frappes : l'Unicef "profondément inquiet" pour les enfants

Un enfant marche avec un sac sur la tête alors que les personnes déplacées par le conflit et fuyant Beit Hanun dans le nord de la bande de Gaza arrivent dans la ville de Gaza le 18 mars 2025. Photo AFP / BASHAR TALEB

L'Unicef s'est dit mardi "profondément inquiet" pour les enfants de la bande de Gaza après les frappes aériennes israéliennes nocturnes sur ce territoire palestinien, de loin les plus violentes depuis le début de la trêve. "Il y a plus d'un million d'enfants à Gaza, ce sont eux qui subissent le plus les conséquences de cette guerre", a déclaré à l'AFP la porte-parole du fonds des Nations unies pour l'enfance, Rosalia Bollen, jointe par téléphone, qui a décrit une nuit "vraiment difficile et éprouvante" dans le sud du territoire où elle se trouve. "Nous sommes profondément inquiets", poursuit-elle, "la vie des enfants est menacée à bien des égards".

Selon les premières informations réunies par l'Unicef, "des centaines de personnes auraient été tuées, dont plusieurs dizaines d'enfants." Les correspondants de l'AFP sur place ont constaté que des dépouilles d'enfants étaient extraites d'immeubles détruits par les frappes israéliennes, ou conduites dans les hôpitaux. Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza avait annoncé plus tôt un bilan d'"au moins 413 morts" dans les frappes menées dans la nuit sur le territoire. Dans un autre bilan, le mouvement islamiste a fait état de 174 enfants tués.

"Les hôpitaux risquent de ne pas pouvoir fournir les soins dont les enfants gravement blessés ont besoin", estime la porte-parole, car "ils sont débordés" et font face à d'importantes pénuries, notamment d'antibiotiques. Israël bloque l'entrée de l'aide humanitaire dans Gaza depuis le 2 mars, pour selon lui forcer le Hamas à libérer les otages. L'Unicef a pu faire entrer des denrées dès l'entrée en vigueur de la trêve le 19 janvier, mais pas assez pour avoir des réserves selon Mme Bollen.

"Les enfants sont épuisés physiquement et mentalement", résume la porte-parole. "Ils me disent qu'ils ont peur de mourir, ou que leur parents ou leurs frères et soeurs meurent". "Certains dorment par terre" et "beaucoup sont tombés malades" à cause des conditions de vie précaires, dit-elle. D'après les Nations unies, la majorité des habitants de la bande de Gaza ont dû fuir leur domicile en raison de la guerre et les enfants ont passé des mois dans des abris de fortune. Malgré les campagnes de vaccination, le virus de la polio, qui touche surtout les enfants, circule à nouveau à Gaza, pour la première fois en plus de 20 ans.

L'Unicef s'est dit mardi "profondément inquiet" pour les enfants de la bande de Gaza après les frappes aériennes israéliennes nocturnes sur ce territoire palestinien, de loin les plus violentes depuis le début de la trêve. "Il y a plus d'un million d'enfants à Gaza, ce sont eux qui subissent le plus les conséquences de cette guerre", a déclaré à l'AFP la porte-parole du fonds des Nations unies pour l'enfance, Rosalia Bollen, jointe par téléphone, qui a décrit une nuit "vraiment difficile et éprouvante" dans le sud du territoire où elle se trouve. "Nous sommes profondément inquiets", poursuit-elle, "la vie des enfants est menacée à bien des égards".

Selon les premières informations réunies par l'Unicef, "des centaines de personnes auraient été tuées, dont plusieurs...