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Le Hezbollah condamne « l'agression américano-britannique flagrante » contre les houthis


Le Hezbollah condamne « l'agression américano-britannique flagrante » contre les houthis

Une épaisse fumée noire s’élève suite à une frappe américaine sur la capitale Sanaa, contrôlée par les houthis, le 16 mars 2025. Mohammad Huwais / AFP

Le Hezbollah a condamné, dimanche dans un communiqué, ce qu'il a estimé être « l'agression américano-britannique flagrante » contre le Yémen, qui a pris pour cible des quartiers résidentiels de la capitale Sanaa et d'autres provinces du pays, faisant au moins 31 morts.

« Cette agression est une tentative désespérée de dissuader ce peuple fier de poursuivre son soutien héroïque au peuple palestinien et de continuer à faire pression pour que soit levé le siège injuste de Gaza et que soit acheminée l'aide humanitaire », a déclaré le parti chiite, allié de longue date des rebelles yéménites.

Les houthis font partie de ce que l'Iran appelle « l'axe de la résistance » face à Israël, qui regroupe aussi le mouvement islamiste palestinien Hamas, le Hezbollah au Liban et des factions irakiennes. Ils ont mené plusieurs attaques aux missiles contre l'État hébreu et des navires accusés de liens avec lui, disant agir en solidarité avec les Palestiniens, après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Le président américain Donald Trump a promis samedi « l'enfer » aux « terroristes houthis » après leurs menaces contre le commerce maritime et Israël, et sommé l'Iran de cesser son soutien à ces rebelles. Téhéran a réagi en condamnant des frappes « barbares » et en avertissant qu'il riposterait à toute attaque.

Le Hezbollah a également appelé « toutes les forces de la résistance dans notre région à parler d'une voix forte face au silence arabe et international et à l'impuissance des institutions mondiales qui se soumettent à l'administration américaine ».

À la suite de l'entrée en vigueur le 19 janvier d'une trêve fragile à Gaza après 15 mois d'une guerre destructrice, les houthis avaient cessé leurs attaques. Mais le 11 mars, ils ont annoncé leur intention de reprendre les attaques au large du Yémen contre des navires de commerce qu'ils estiment liés à Israël, après le refus de l'État hébreu de permettre l'acheminement de l'aide humanitaire vers Gaza.

Avec l’affaiblissement du Hezbollah au Liban, qui a conduit à la conclusion d’un cessez-le-feu avec Israël le 27 novembre dernier, suivi par la chute du régime de Bachar el-Assad en Syrie, coupant les routes d’approvisionnement du mouvement chiite libanais, l’Iran a vu son influence fortement réduite au Moyen-Orient. 

Le Hezbollah a condamné, dimanche dans un communiqué, ce qu'il a estimé être « l'agression américano-britannique flagrante » contre le Yémen, qui a pris pour cible des quartiers résidentiels de la capitale Sanaa et d'autres provinces du pays, faisant au moins 31 morts.« Cette agression est une tentative désespérée de dissuader ce peuple fier de poursuivre son soutien héroïque au peuple palestinien et de continuer à faire pression pour que soit levé le siège injuste de Gaza et que soit acheminée l'aide humanitaire », a déclaré le parti chiite, allié de longue date des rebelles yéménites. Les houthis font partie de ce que l'Iran appelle « l'axe de la résistance » face à Israël, qui regroupe aussi le mouvement islamiste palestinien Hamas, le Hezbollah au Liban et des factions irakiennes. Ils ont mené plusieurs...