Un militaire ukrainien et une femme se recueillent sur la tombe d'un soldat ukrainien dans un cimetière, à Bucha, au nord-ouest de Kiev, le 24 février 2025, à l'occasion du troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Photo Roman PILIPEY / AFP
La Russie a affirmé lundi avoir trouvé un accord avec l'Ukraine pour évacuer des habitants de la région russe de Koursk, partiellement occupée par l'armée ukrainienne, et que ceux-ci se trouvent déjà dans la région ukrainienne de Soumy. « Il y a des gens (des habitants de la région de Koursk, ndlr) qui se trouvent déjà à Soumy aujourd'hui. Un accord a été conclu avec la Croix-Rouge et la partie ukrainienne pour qu'ils soient évacués vers la Russie via la Bélarus », a déclaré la médiatrice russe pour les droits humains, Tatiana Moskalkova, citée par les agences de presse publiques Ria Novosti et Tass.
Aucune autre précision n'a été apportée par ces médias d'Etat. Les autorités ukrainiennes n'ont fait aucune annonce dans l'immédiat, alors qu'elles marquent lundi le troisième anniversaire de l'assaut russe contre l'Ukraine. Kiev s'était cependant déjà dit favorable à une telle évacuation, si Moscou le demandait.
De son côté, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Ukraine a indiqué qu'il ne lui revenait pas de confirmer l'annonce russe.
« Pour des opérations de rapatriement de ce type, il appartient aux parties au conflit de se mettre d'accord directement sur les détails », a dit à l'AFP Pat Griffiths, le porte-parole du CICR en Ukraine. « Si les deux parties s'entendent sur ces détails, nous sommes prêts à soutenir le passage sûr et digne des civils qui souhaitent retourner en Russie », a-t-il ajouté, précisant les civils russes se trouvant à Soumy recevait déjà l'aide de la Croix-Rouge.
L'armée ukrainienne a envahi en août 2024 la région russe de Koursk, et y occupe toujours, malgré une importante contre-offensive de la Russie, plusieurs centaines de kilomètres carrés que Kiev espère utiliser comme monnaie d'échange en cas de pourparlers avec Moscou. La Russie occupe elle environ 20% du territoire ukrainien, et a exclu tout échange de territoire.
Des centaines voire des milliers de civils russes, selon les estimations, ont été piégés par l'offensive ukrainienne contre la région de Koursk. Certains ont pu rejoindre la région ukrainienne frontalière de Soumy. Ces dernières semaines la colère de leurs proches en Russie a grandi, reprochant à Moscou de ne pas en faire plus pour les évacuer.
Les échanges de prisonniers de guerre, de corps et le rapatriement de civils sont un rare domaine de coopération entre Moscou et Kiev depuis que la Russie a lancé son assaut, il y a trois ans, contre l'Ukraine.
La Russie a affirmé lundi avoir trouvé un accord avec l'Ukraine pour évacuer des habitants de la région russe de Koursk, partiellement occupée par l'armée ukrainienne, et que ceux-ci se trouvent déjà dans la région ukrainienne de Soumy. « Il y a des gens (des habitants de la région de Koursk, ndlr) qui se trouvent déjà à Soumy aujourd'hui. Un accord a été conclu avec la Croix-Rouge et la partie ukrainienne pour qu'ils soient évacués vers la Russie via la Bélarus », a déclaré la médiatrice russe pour les droits humains, Tatiana Moskalkova, citée par les agences de presse publiques Ria Novosti et Tass.Aucune autre précision n'a été apportée par ces médias d'Etat. Les autorités ukrainiennes n'ont fait aucune annonce dans l'immédiat, alors qu'elles marquent lundi le troisième...
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