L'ancien chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, a déclaré que « l'équation précédente au Liban a changé en raison des circonstances politiques et militaires et de l'agression israélienne », lors d'une interview radiophonique dimanche.

« La présence de milices militaires au Liban appartient désormais au passé », a estimé le leader druze, qui a souligné qu'il ne voulait pas voir un groupe de Libanais devenir « un outil entre les mains de l'Iran ». Le Hezbollah a subi des pertes importantes au cours des 13 mois de conflit avec Israël, qui a commencé en octobre 2023 et s'est intensifié en septembre 2024.  

Bien que M. Joumblatt ait affirmé qu'il y avait un accord sur la mise en œuvre des résolutions internationales, il a souligné qu'Israël « ne se contentait pas de ces résolutions et violait tous (les accords) ». Depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 27 novembre 2024, Israël a mené à plusieurs reprises des frappes aériennes au Liban, la plus récente ayant eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche à Arab Salim (Nabatieh). Malgré cela, il a indiqué qu'il plaçait de grands espoirs dans le gouvernement formé par Nawaf Salam et la nouvelle période qui commence dans la vie politique au Liban.

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En réponse à une question, M. Joumblatt a exclu une confrontation au sein du gouvernement, estimant que « le principal dossier devant le cabinet est celui des réformes exigées par le Fonds monétaire international (FMI), des procès qui ont été retardés dans l'affaire de l'explosion du port de Beyrouth et de la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU ».

La résolution 1701 du Conseil de sécurité stipule qu'aucun groupe armé ne doit être présent au sud du fleuve Litani, que l'armée libanaise doit être déployée dans cette zone aux côtés de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) et que toutes les incursions israéliennes - terrestres, maritimes et aériennes - doivent cesser.