Nous refermons cette couverture en direct et la reprendrons demain matin. Merci de nous avoir suivis.
Gaza
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré mercredi à son homologue français Emmanuel Macron que la communauté internationale devait assumer sa responsabilité pour soutenir la mise en œuvre d'une solution à deux États, selon un communiqué de la présidence.
Trump/Gaza
Le projet de Donald Trump est "épouvantable" et "illégal", a dénoncé l'ONG Amnesty International, s'inquiétant de la nature "incendiaire" des propos du président américain.
"Les déclarations du président Trump appelant au déplacement forcé des Palestiniens hors de la bande de Gaza occupée doivent être condamnées largement et sans équivoque", a soutenu la secrétaire générale de l'organisation, Agnès Callamard, dans un communiqué. "Le langage utilisé (par Donald Trump) est incendiaire, scandaleux, et sa proposition constitue une violation flagrante du droit international", a-t-elle dénoncé.
"Face aux dangereuses menaces du président Trump, il est plus important que jamais que le reste de la communauté internationale rejette catégoriquement ces propositions, et accélère les efforts diplomatiques, conformément au droit international", a défendu la secrétaire générale de l'ONG. "Tout projet visant à expulser de force des Palestiniens hors du territoire occupé est un crime de guerre, et s'il est commis dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique contre la population civile, il constituerait un crime contre l'humanité", a affirmé Agnès Callamard.
Trump/Gaza
La bande de Gaza est "partie intégrante d'un futur Etat palestinien", a affirmé l'Union européenne après les propos du président américain Donald Trump évoquant une prise de contrôle américaine de ce territoire dévasté par la guerre.
"Nous avons pris note des déclarations du président Trump", a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'UE. "L'UE reste fermement engagée en faveur d'une solution à deux Etats, qui est selon nous la seule voie vers une paix durable pour les Israéliens et les Palestiniens", a-t-il ajouté.
Gaza
La Maison Blanche affirme que "les États-Unis ne financeront pas la reconstruction de Gaza", rapporte l'AFP. Selon le chef du département d'État Marco Rubio, l'offre de Trump sur Gaza est "généreuse" et pas "hostile". Il a ajouté que M. Trump "veut que les habitants quittent Gaza temporairement pendant la reconstruction" de l'enclave.
Israël
Le ministre des Affaires étrangères israélien, Gideon Saar, a annoncé la décision de son pays de boycotter le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, qu'il accuse de "propager l'antisémitisme", indique l'AFP.
"Cet organisme s'est concentré sur l'attaque d'un pays démocratique et la propagation de l'antisémitisme, au lieu de promouvoir les droits de l'homme. La discrimination à notre encontre est évidente", a-t-il déclaré sur X.
Trump/Gaza
"Les propos américains sur Gaza constituent un comportement criminel et tyrannique sans précédent", a dénoncé Hussein Moussaoui, conseiller politique du secrétaire général du Hezbollah, cité par la chaîne al-Mayadeen.
Trump et Gaza
Le président américain Donald Trump a assuré que "tout le monde adorait" sa proposition de prendre le contrôle de Gaza et de déplacer ses habitants malgré l'opposition des Palestiniens et de nombreux pays au Moyen-Orient et à travers le monde.
"Tout le monde l'adore", a déclaré le milliardaire républicain à la presse dans le Bureau ovale comme on l'interrogeait sur les réactions sur son projet.
Gaza
Les Emirats arabes unis ont rejeté toute tentative de déplacement des Palestiniens de la bande de Gaza, après la proposition du président américain Donald Trump de prendre le contrôle du petit territoire et d'en déplacer les habitants, rapporte l'AFP.
Le ministère des Affaires étrangères a souligné dans un communiqué "son rejet catégorique de toute atteinte aux droits inaliénables des Palestiniens et de toute tentative de déplacement".
Gaza
La Ligue arabe a qualifié la proposition du président américain Donald Trump de prendre le contrôle de la bande de Gaza de "violation du droit international" et de "recette pour l'instabilité", rapporte l'AFP.
Bien que "confiant dans le désir des Etats-Unis et de son président de parvenir à une paix juste dans la région", le secrétariat de la Ligue a souligné que sa proposition invite "au déplacement des Palestiniens, ce qui est rejeté tant par les Arabes qu'au niveau international". Cette proposition "viole le droit international" et "constitue une recette pour l'instabilité", a ajouté la Ligue.
Gaza
Le président de la Chambre des représentants des États-Unis, Mike Johnson, a déclaré à la chaîne américaine CNN que les responsables républicains "essaient d'obtenir les détails" du plan de Gaza du président Donald Trump, ajoutant qu'il pense que c'est "un bon développement."
Le président de la Chambre des représentants Mike Johnson sur le plan de Trump pour Gaza à CNN : "Oui, nous essayons d'obtenir les détails, mais je pense que c'est un bon développement. Nous devons soutenir Israël à 100 %", a déclaré M. Johnson.Il a ajouté que la proposition de Trump était "un développement surprenant", mais "un développement que nous applaudirons".
Liban
L'envoyée américaine Morgan Ortagus, qui a succédé à Amos Hochstein, doit arriver à Beyrouth jeudi, selon des informations obtenues par L'Orient-Le Jour.
➡️ Lire ici : Qui est Morgan Ortagus, qui succède à Amos Hochstein ?
Gaza
Le American Jewish Committee (AJC) a exprimé ses inquiétudes mercredi concernant la proposition du président américain Donald Trump d'opter pour le contrôle de Gaza par les États-Unis et de déplacer sa population palestinienne, avertissant que ce plan pourrait compromettre les efforts diplomatiques en cours et la stabilité régionale.
« Les commentaires surprenants, préoccupants et déroutants du président sur un plan américain pour 'prendre le contrôle' et 'posséder' Gaza et le déplacement de sa population soulèvent de nombreuses questions, en particulier l'impact de l'annonce du président sur l'accord en cours concernant la libération des otages », a déclaré l'AJC dans un communiqué.
L'organisation a souligné que « la libération de tous les otages restants, et l'aboutissement final de l'accord visant à débarrasser Gaza du régime du Hamas, doivent rester des priorités pour les États-Unis et Israël. »
Gaza
La Fondation Hind Rajab, basée en Belgique et engagée dans des poursuites judiciaires contre des soldats et responsables israéliens soupçonnés de complicité dans des crimes de guerre à Gaza, a annoncé sur X que « la Suisse a ouvert une enquête pénale sur un criminel de guerre israélien présumé présent sur son sol. »
Selon le communiqué partagé sur X, l’enquête a été ouverte suite à une plainte déposée par la fondation. « La plainte fournit des preuves accablantes impliquant l’individu dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, notamment des attaques contre des civils, la destruction de maisons et d’hôpitaux, des déplacements forcés et d’autres violations graves du droit international commises dans la bande de Gaza », précise le texte.
La fondation porte le nom de Hind Rajab, une fillette palestinienne de cinq ans tuée fin janvier 2024 par des tirs de chars israéliens, avec six membres de sa famille qui tentaient de fuir leur quartier à Gaza.
🚨🚨 Switzerland has opened a criminal investigation into a suspected Israeli war criminal on its soil, following a complaint from the #HindRajabFoundation.
— The Hind Rajab Foundation (@HindRFoundation) February 5, 2025
The HRF urges Swiss authorities to pursue this case with earnestness and vigour.
more info ⬇️https://t.co/AvutORpjBQ pic.twitter.com/ZblfN2gm90
Syrie
Des centaines de Syriens qui avaient cherché refuge à Chypre après le début de la guerre civile il y a plus de dix ans ont retiré leur demande d'asile dans les semaines qui ont suivi la chute de Bachar el-Assad, ont déclaré des responsables chypriotes à Reuters.
"En moyenne, 40 demandes d'asile déposées par des Syriens ont été retirées chaque jour depuis le 9 décembre", a déclaré Nikolas Ioannides, ministre chypriote des migrations.
Il a indiqué qu'entre le 9 décembre 2024 et le 31 janvier 2025, 1 367 Syriens avaient exprimé leur intention de retourner en Syrie, et que 944 d'entre eux avaient annulé leur demande d'asile. 423 autres ont renoncé à leur statut de réfugié ou de protection subsidiaire, et 755 ont quitté Chypre, a indiqué M. Ioannides.
Liban-Sud
Des troupes de l'armée libanaise ont retiré des décombres et déblayé des routes à Aïta el-Chaab, dans le caza de Bint Jbeil, rapporte l'Agence nationale d'information (ANI, officielle). La troupe s'est ainsi déployée dans plusieurs quartiers du village et a réinvesti un de ses centres, situé à la frontière.
Dans le même caza à Maroun el-Ras, l'armée libanaise et la Force intérimaire de l'ONU au Liban (Finul) ont évacué des voitures civiles et des ambulances des Scouts d'al-Rissala (liés au mouvement Amal) qui avaient été saisies par Israël la semaine passée.
Gaza
Le roi de Jordanie Abdallah II a rejeté "toute tentative" pour prendre le contrôle des Territoires palestiniens et déplacer ses habitants après l'annonce par le président américain Donald Trump de son projet de contrôler la bande de Gaza.
Lors d'une réunion avec le président palestinien Mahmoud Abbas, le monarque a souligné "la nécessité d'arrêter les activités de colonisation et de rejeter toute tentative d'annexion de terres et de déplacement des Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie", selon un communiqué du Palais royal.
Gaza
Tout transfert forcé ou expulsion d'un territoire occupé sont "strictement prohibés", a rappelé le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, après la proposition de Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza et d'en éloigner sa population.
"Le droit à l'autodétermination est un principe fondamental du droit international et doit être protégé par tous les Etats, comme l'a récemment souligné la Cour internationale de justice. Tout transfert forcé ou expulsion de personnes hors des territoires occupés sont strictement prohibés", souligne M. Türk dans un communiqué, insistant que "le droit international est très clair".
Gaza
Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a qualifié d' "incompréhensible" la proposition de son homologue américain Donald Trump de prendre "le contrôle" de la bande de Gaza, estimant que ce sont les Palestiniens qui doivent "veiller" sur leur territoire.
"Ceux qui doivent veiller sur Gaza, ce sont les Palestiniens, qui ont besoin d'une réparation pour tout ce qui a été détruit afin qu'ils puissent reconstruire leurs maisons, leurs hôpitaux, leurs écoles et vivre dans la dignité et le respect", a affirmé le président de gauche lors d'une interview avec des radios brésiliennes. La proposition est "quasiment incompréhensible", a-t-il soutenu. "Et où iront les Palestiniens ? Où vivront-ils ? Quel est leur pays ? C'est quelque chose de quasiment incompréhensible", a déclaré le président brésilien, reprenant les accusations de "génocide" lancées par certains responsables ou ONG contre Israël.
"Ce qui s'est passé à Gaza a été un génocide, et honnêtement, je ne sais pas si les Etats-Unis, qui sont impliqués dans tout cela (en référence à la politique américaine de soutien à Israël, ndlr) seraient les mieux placés pour s'occuper de Gaza", a ajouté le président, qui a aussi répété son engagement en faveur d'une solution à deux Etats.
Gaza
Une source politique israélienne a affirmé à Reuters que la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche était « très réussie et dépassait toutes nos attentes et tous nos rêves. »
La relation entre M. Netanyahu et le président américain Donald Trump n'a jamais été meilleure et plus étroite, a indiqué la source, ajoutant que Donald Trump est venu avec des « solutions ingénieuses » aux problèmes qui ont poursuivi l'État d'Israël depuis sa création.
Gaza
Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés a qualifié de « très surprenant » le projet d'occupation de la bande de Gaza et de déplacement de sa population, annoncé par le président américain Donald Trump.
« C'est très difficile de s'exprimer sur cette question très délicate », a confié Filippo Grandi lors d'une interview avec l'AFP à Bruxelles. « C'est quelque chose de très surprenant, mais il faut voir concrètement ce que ça signifie », a-t-il déclaré
Gaza
Un enfant palestinien a été tué par balle à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, selon l'agence de presse palestiniene Wafa.
Guerre de Gaza
Francesca Albanese, rapporteure spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés, se dit « choquée par le mépris du droit international, non seulement de la part d'Israël, mais aussi de la plupart des pays de la communauté internationale ». S'exprimant lors d'une conférence de presse à Copenhague, elle a fait part de sa frustration face à l'effet limité des décisions des tribunaux internationaux condamnant la guerre d'Israël à Gaza et l'occupation de la Cisjordanie.
« Nous nous trouvons à un carrefour très intéressant et dangereux [dans la guerre d'Israël contre Gaza] », a déclaré Mme Albanese. « Après 15 mois, le cessez-le-feu (...) offre une lueur d'espoir. Cependant, la situation sur le terrain reste catastrophique ». Mme Albanese a déclaré que sa crainte de voir Israël utiliser la guerre à Gaza pour s'emparer de nouveaux territoires et déplacer des Palestiniens était justifiée. « Israël a commis des actes de génocide dans le brouillard de la guerre », a-t-elle déclaré.
Gaza
Gaza "appartient aux Palestiniens", répond Berlin aux propos de Trump.
Liban-Sud
L'armée israélienne a mis le feu à des habitations à Rab el-Thalathine, dans le caza de Marjeyoun, selon les informations de notre correspondant Mountasser Abdallah. De la fumée s'élève au-dessus du village.
Gaza
Le Hamas a accusé le président américain de « jeter de l'huile sur le feu » avec son idée d'occupation de la bande de Gaza par les Etats-Unis et de transfert forcé des Palestiniens vivant sur le territoire.
« Nous (...) condamnons dans les termes les plus forts les déclarations de (Donald) Trump en vue d'une occupation américaine de la bande de Gaza et du déplacement de notre peuple », indique un communiqué du mouvement palestinien. Ces déclarations « violentes » ne « contribueront pas à la stabilité de la région mais ne font que jeter de l'huile sur le feu ». Le « peuple palestinien et ses forces vives ne permettront à aucun Etat de la planète d'occuper notre terre ou d'imposer une tutelle à notre grand peuple palestinien, qui a versé un fleuve de sang pour libérer notre terre de l'occupation (israélienne) et établir notre Etat palestinien avec Jérusalem pour capitale », ajoute le texte.
Plus tôt, Abdel Latif al-Qanou, porte-parole du Hamas, avait qualifié les propos de M. Trump de « position raciste » alignée « avec celle de l'extrême droite israélienne ».
Liban-Sud
Wajih Zahwi, un petit garçon de sept ans, originaire de Majdel Selm, a succombé à ses blessures suite à un tir de drone israélien fin janvier, selon les informations de notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah.
Le garçonnet avait été blessé à la tête par un fragment de bombe lancée par un drone israélien le 29 janvier.
Gaza
Le Hamas a accusé le président américain de "jeter de l'huile sur le feu" avec son idée d'occupation militaire de la bande de Gaza par les Etats-Unis et de transfert forcé des Palestiniens vivant sur le territoire.
"Nous (...) condamnons dans les termes les plus forts les déclarations (Donald) Trump en vue d'une occupation américaine de la bande de Gaza et du déplacement de notre peuple", indique un communiqué du mouvement islamiste palestinien. Ces déclarations "violentes" ne "contribueront pas à la stabilité de la région mais ne font que jeter de l'huile sur le feu".
Gaza
Les déclarations de Donald Trump sur un projet d'occupation américaine de la bande de Gaza et le transfert des Palestiniens qui y vivent sont "dangereuses pour la stabilité et pour le processus de paix", a affirmé la porte-parole du gouvernement français Sophie Primas.
"La France est opposée pleinement aux déplacements des populations", a-t-elle expliqué. "Nous nous en tenons à notre politique qui est: pas de déplacement des populations, la recherche d'un cessez-le-feu temporaire vers un processus de paix et une solution à deux États" israélien et palestinien, a-t-elle ajouté.
Liban-Sud
La municipalité de Ramiyé (dans le caza de Bint Jbeil) a été informée par les services de renseignement de l'armée libanaise que deux points de contrôle seront établis sous peu dans la localité, toujours sous occupation israélienne, selon un communiqué publié par la municipalité.
« Des travaux seront également effectués pour ouvrir plusieurs routes secondaires. De plus, le 7 février, le corps du génie de l'armée commencera à surveiller et à déblayer les décombres de l'agression israélienne dans la ville », conclut le communiqué.
L'armée israélienne continue d'occuper plusieurs villages du Liban-Sud, dont elle doit se retirer avant la fin de la période (prolongée fin janvier) d'application des modalités du cessez-le-feu, le 18 février. Elle continue dans ce cadre de faire exploser des maisons et infrastructures dans les localités où elle reste déployée, tandis que l'armée libanaise continue de se déployer dans d'autres zones.
Gaza
Le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, a affirmé que les Palestiniens devaient pouvoir « vivre et prospérer » dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, en réponse aux propos du président Donald Trump sur une potentielle prise de contrôle américaine.
« Nous devons voir les Palestiniens pouvoir vivre et prospérer dans leurs territoires, à Gaza, en Cisjordanie », a-t-il dit lors d'un déplacement à Kiev. La veille, le président américain Donald Trump a dit vouloir prendre « le contrôle » de la bande de Gaza dévastée par la guerre, déplacer ses habitants, pour en faire une « Côte d'Azur du Moyen-Orient ».
Gaza
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s'est rendu en Jordanie pour rencontrer le roi Abdallah II, quelques heures après que Donald Trump a proposé de prendre le contrôle de la bande de Gaza, a indiqué une source de la présidence palestinienne.
M. Abbas s'est rendu en Jordanie ce matin, a déclaré cette source à l'AFP, et devrait discuter de la proposition du président américain, y compris de sa suggestion, déjà avancée à plusieurs reprises, de déplacer les Palestiniens de Gaza vers l'Egypte et la Jordanie.
Gaza
L'avenir de Gaza passe par « un futur Etat palestinien » et non par le contrôle « d'un pays tiers », a estimé le ministère français des Affaires étrangères, quelques heures après que le président américain Donald Trump a dit vouloir prendre « le contrôle » du territoire palestinien.
« L'avenir de Gaza doit s'inscrire non dans la perspective d'un contrôle par un Etat tiers mais dans le cadre d'un futur Etat palestinien, sous l'égide de l'Autorité palestinienne », précise le Quai d'Orsay dans un communiqué, en réitérant l'opposition de la France à « tout déplacement forcé de la population palestinienne de Gaza ».
Gaza
Bezalel Smotrich, ministre des Finances et figure de l'extrême droite israélienne, a promis de tout faire pour "enterrer définitivement" l'idée d'un Etat palestinien, au lendemain de l'annonce par Donald Trump d'un projet d'occupation américain de Gaza.
"Le plan présenté hier par le président Trump est la véritable réponse au 7-Octobre", a déclaré M. Smotrich en référence à l'attaque du Hamas sur Israël ayant déclenché la guerre. "Nous allons maintenant oeuvrer pour enterrer définitivement (...) l'idée dangereuse d'un Etat palestinien", a-t-il ajouté sur son compte Telegram.
Gaza
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a souligné "l'importance de renforcer politiquement et économiquement l'Autorité palestinienne" à Gaza, quelques heures après que le président américain Donald Trump a dit vouloir prendre "le contrôle" du territoire palestinien.
Lors d'une réunion avec le Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, M. Abdelatty a déclaré que l'Egypte était impatiente que l'Autorité palestinienne "assume ses responsabilités dans la bande de Gaza en tant que partie des territoires palestiniens occupés", selon un communiqué de son ministère.
Gaza
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a appelé à une reconstruction rapide de la bande de Gaza, sans déplacement de ses habitants, après que le président américain Donald Trump a dit vouloir prendre "le contrôle" de ce territoire.
Lors d'entretiens au Caire avec le Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, les deux responsables ont souligné "l'importance d'avancer rapidement dans les projets de relance (…) à un rythme accéléré (…) sans que les Palestiniens quittent la bande de Gaza, notamment en raison de leur attachement à leur terre et de leur refus de la quitter", a indiqué le ministère égyptien dans un communiqué.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a nommé le chef du Hezbollah, Naïm Kassem, comme son représentant au Liban, ont rapporté mercredi des médias locaux en Iran.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a nommé le chef du Hezbollah, Naïm Kassem, comme son représentant au Liban, ont rapporté mercredi des médias locaux en Iran
La présidence palestinienne "rejette fermement" le projet de Trump de contrôler Gaza, selon l'AFP
Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a jugé "inacceptable" le projet du président américain Donald Trump de déplacer la population de la bande de Gaza.
"La déclaration de Trump sur Gaza est inacceptable", a déclaré le ministre lors d'un entretien à l'agence de presse turque Anadolu. "Expulser (les Palestiniens) de Gaza est une question que ni nous ni les pays de la région ne peuvent accepter. Il n'est même pas question d'en discuter", a-t-il insisté.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a jugé que la politique de "pression maximale" sur Téhéran, que Donald Trump a dit vouloir exercer serait "un nouvel échec", comme ce fut le cas lors du premier mandat du président américain.
"Je crois que la pression maximale est une expérience ratée et la tenter à nouveau conduira à un nouvel échec", a déclaré M. Araghchi aux médias, après que le président américain a dit vouloir exercer une "pression maximale" sur l'Iran, à l'encontre notamment de son programme nucléaire, reprenant une formule employée lors de son premier mandat.
L'organisation de libération de la Palestine (OLP) a rejeté tout projet de transfert "du peuple palestinien hors de sa patrie", après que le président américain Donald Trump eut dit vouloir prendre "possession" de la bande de Gaza et en déplacer la population ailleurs.
La direction palestinienne "affirme son rejet de tous les appels au déplacement du peuple palestinien hors de sa patrie. Ici nous sommes nés, ici nous avons vécu et ici nous resterons", déclare Hussein Sheikh, secrétaire général de l'l'OLP dans un message sur son compte X.
L'organisation de libération de la Palestine (OLP) a rejeté tout projet de transfert "du peuple palestinien hors de sa patrie", après que le président américain Donald Trump eut dit vouloir prendre "possession" de la bande de Gaza et en déplacer la population ailleurs.
La direction palestinienne "affirme son rejet de tous les appels au déplacement du peuple palestinien hors de sa patrie. Ici nous sommes nés, ici nous avons vécu et ici nous resterons", déclare Hussein Sheikh, secrétaire général de l'l'OLP dans un message sur son compte X.
L'OLP rejette "tous les plans visant à déplacer les Palestiniens hors de leur patrie".
Le Hamas a répondu aux déclarations du président américain Donald Trump au sujet d’une relocalisation des Palestiniens de Gaza en Jordanie et en Egypte par un « refus total », selon l’agence Russia Today. Ces déclarations américaines sont « racistes et ne respectent aucun critère moral et humanitaire », poursuit le communiqué du Hamas.
Le mouvement palestinien a estimé que « le véritable objectif de l’occupation (israélienne de la bande) est de provoquer l’exode des Palestiniens ». « La résistance se poursuivra jusqu’à ce que le peuple palestinien retrouve sa liberté et son indépendance », ajoute le Hamas.
La rencontre à la Maison Blanche entre MM. Trump et Netanyahu est survenue au moment où reprennent de délicates négociations sur la poursuite du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dont une première phase est entrée en vigueur le 19 janvier. Le Hamas a annoncé mardi que "les contacts et négociations pour la deuxième phase" du cessez-le-feu avaient "commencé".
Israël avait expliqué plus tôt qu'il enverrait "en fin de semaine" une délégation au Qatar, l'un des trois pays médiateurs avec les Etats-Unis et l'Egypte, pour discuter de la poursuite de la trêve.
"Trump et Netanyahu doivent comprendre la réalité du peuple palestinien. C'est un peuple profondément enraciné dans sa terre, nous ne la quitterons pas", a affirmé Hatem Azzam, un habitant de Rafah, dans le sud de Gaza, à l'AFP.
M. Netanyahu a salué en Donald Trump "le meilleur ami qu'Israël ait jamais eu à la Maison Blanche".
Il a affirmé qu'un accord de normalisation des relations entre l'Arabie saoudite et Israël allait "se faire". Ce que Riyad a immédiatement démenti. "L'Arabie saoudite poursuivra sans répit ses efforts pour l'établissement d'un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale et n'établira pas de relations diplomatiques avec Israël sans cela", a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères.
Un dirigeant du Hamas, Sami Abou Zouhri, a fustigé les déclarations de Donald Trump sur le déplacement des Palestiniens, estimant qu'elles étaient une "recette pour créer le chaos" au Proche-Orient.
L'ambassadeur palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, a lui appelé les dirigeants du monde à "respecter les souhaits du peuple palestinien" de vivre à Gaza.
"Les Etats-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza et nous allons faire du bon boulot avec", a déclaré le président américain lors d'une conférence de presse au côté de M. Netanyahu, parlant du territoire palestinien comme d'un "chantier de démolition". "Nous en prendrons possession et serons responsables du démantèlement de toutes les bombes dangereuses qui n'ont pas explosé et de toutes les armes", a-t-il ajouté, en soulignant que les Etats-Unis allaient "aplanir la zone et se débarrasser des bâtiments détruits", afin de développer économiquement le territoire palestinien.
Il ne s'est pas épanché sur la manière dont il comptait le faire, parlant d'un projet "à long terme", mais il a dit avoir parlé à d'autres pays dans la région qui ont "adoré" l'idée. "Ce n'est pas une décision prise à la légère", a-t-il dit, répétant son vœu de faire de Gaza la "Côte d'Azur du Moyen-Orient".
Gaza
Donald Trump a fait une annonce extraordinaire hier, disant vouloir prendre "le contrôle" de la bande de Gaza dévastée par la guerre, une proposition qui pourrait "changer l'Histoire" selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Le président américain a également répété que les habitants de Gaza pourraient aller vivre en Jordanie ou en Egypte, malgré l'opposition de ces pays et des Palestiniens eux-mêmes.
Bonjour et bienvenue dans notre couverture en direct des événements au Moyen-Orient, notamment plus de deux semaines après l'entrée en vigueur de la trêve à Gaza, qui a mis fin, au moins temporairement, à une guerre de 471 jours ayant causé des dizaines de milliers de morts.
Nous suivrons également les derniers développements au Liban, où la période d'application des modalités du cessez-le-feu conclu le 27 novembre dernier entre Israël et le Hezbollah a été prolongée de 22 jours. Nous couvrirons également la situation en Syrie, près de deux mois après la chute du régime Assad.
Le paysage régional se transforme
Restez informés pour 1$ seulement !
Cet article est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour 1$ et accédez à une information indépendante.
Dans votre abonnement numérique : la version PDF du quotidien L’Orient-Le Jour, des newsletters réservées aux abonnés ainsi qu'un accès illimité à 3 médias en ligne : L’Orient-Le Jour, L’Orient Today et L’Orient Littéraire.
Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici
Et s'ils vous plais, messieurs Trump ou Musk, pouvez-vous lancer un projet comme celui de Gaza dans notre petite Dahié please ?, y sont tous prêts pour aller a Téhéran, leur vrais patrie, et on pourra ainsi faire une belle riviera au sud de Beyrouth, avec d'immenses Mall, promenade et visites de tunnels en petits train ....
17 h 45, le 05 février 2025