
L’archimandrite Anania Kojanian. Photo ANI
L’Église arménienne-orthodoxe a organisé mardi des funérailles pour l’archimandrite Anania Kojanian, âgé de 40 ans et retrouvé mort le 1er février à son domicile à Bsalim, dans le Metn. La cérémonie funéraire, qui s’est déroulée en l’Église Saint Boghos à Anjar, a été présidée par le métropolite arménien-orthodoxe Chahé Panossian, dont le défunt était l’ancien adjoint, chargé des affaires de la communauté à Zahlé et Anjar dans la Békaa.
Parmi les nombreuses personnalités présentes, le ministre sortant de l'Industrie Georges Bouchikian, le député de Zahlé du Courant patriotique libre Salim Aoun, l'archevêque grec-catholique de Ferzol, Zahlé et la Békaa, Ibrahim Ibrahim, le commandant des Forces de sécurité intérieure pour la Békaa, le général Nadim Abdel Massih, le représentant du parti Tachnag Harout Zetlian, le président du conseil municipal de Anjar Vartkès Koshian, ainsi que nombre d'habitants et membres de la communauté.
La ville de Anjar et la communauté arménienne-orthodoxe ont accueilli le corps du défunt dans une atmosphère de profonde tristesse.
Selon des informations obtenues par L’Orient-Le Jour, l’archimandrite qui vivait seul dans son appartement aurait été assassiné la veille de la découverte de son corps inanimé et l'alerte a été donnée par sa sœur. Son corps a été retrouvé par un membre du personnel chargé du ménage, et les Forces de sécurité intérieure ont décelé des traces de violence.
Le métropolite Panossian a rappelé, dans son homélie, que l’archimandrite Anania Kojanian était « un homme qui aimait tous ses frères ». Il a appelé les autorités à « agir avec fermeté pour punir sévèrement les criminels ». Il a aussi demandé que « la question des déplacés syriens soit réglée ».
Toujours selon les informations sécuritaires, il n’y aurait pas eu d’infraction. Le mobile du meurtre serait le vol, étant donné que la voiture de la victime avait disparu, mais il était encore trop tôt pour savoir si d’autres objets avaient été subtilisés dans l’appartement, ou si le religieux connaissait ses agresseurs. L’OLJ a appris que ses voisins auraient remarqué un va-et-vient dans sa maison vendredi, et révélé qu’il y avait un chantier en cours au domicile de la victime.
Après la messe, le corps a été transporté au cimetière de l'église arménienne-orthodoxe d'Antélias, pour y être inhumé.
Le ministre Bouchikian a condamné le crime dont a été victime l’archimandrite Kojanian, « une personne pacifique et aimante », appelant l'État à « mettre fin à une criminalité en augmentation inquiétante ».
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