Un combattant de l'armée nationale syrienne, soutenue par la Syrie, près du barrage de Tichrine, en périphérie de la ville de Manbij, dans le nord-est de la Syrie, le 10 janvier 2025. Aaref Watad/AFP
La Turquie a indiqué mercredi avoir tué 13 combattants kurdes dans le nord de la Syrie, ainsi que deux en Irak, signe qu'Ankara poursuit sa campagne contre les milices kurdes.
Les forces turques et leurs alliés en Syrie, dont l'Armée nationale syrienne, se livrent à des combats récurrents contre les groupes armés kurdes depuis la chute du président syrien Bachar el-Assad début décembre.
Le ministère turc de la Défense a ainsi déclaré que les combattants kurdes qu'il avait « neutralisés » en Syrie appartenaient au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et à la milice kurde syrienne du YPG, alliée des États-Unis en Syrie dans le cadre de la coalition internationale contre l'État islamique.
La Turquie demande depuis longtemps à Washington de retirer son soutien aux Forces démocratiques syriennes (FDS), dont font partie les YPG kurdes, et exige son désarmement sous peine d'avoir recours à une intervention militaire.
Ankara a par ailleurs réaffirmé sa volonté que les États-Unis révisent leur position avec l'arrivée au pouvoir de Donald Trump et coupent avec la ligne héritée de l'administration précédente de Joe Biden, qui avait envoyé quelque 2.000 soldats en Syrie pour combattre aux côtés des FDS et des YPG.
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