Le président de l'Argentine, Javier Milei (à gauche), et la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, arrivent à la cérémonie d'investiture du président élu des États-Unis, Donald Trump, dans la rotonde du Capitole américain, le 20 janvier 2025 à Washington, DC. Donald Trump prend ses fonctions pour un second mandat en tant que 47ᵉ président des États-Unis. Kevin Dietsch/Getty Images/AFP.
L'idée de Donald Trump de déplacer les Palestiniens de Gaza vers l'Egypte et la Jordanie ne représente pas un « plan défini » mais le débat sur la reconstruction du territoire palestinien est bienvenu, a déclaré lundi la Première ministre italienne Giorgia Meloni.
« Le président Trump dit une chose juste quand il dit que la reconstruction de Gaza est l'un des principaux défis que nous rencontrons et que pour y réussir il faut une grande implication de la communauté internationale », a-t-elle dit à la presse italienne lors d'un déplacement en Arabie saoudite. « En ce qui concerne les réfugiés, je ne pense pas, là non plus, que nous sommes face à un plan défini. Je pense que nous avons des discussions avec les acteurs régionaux qui doivent certainement être impliqués », a poursuivi Mme Meloni.
« Ce sont des sujets très compliqués mais le fait qu'on en parle, même à un niveau informel avec les acteurs régionaux, veut dire à mon avis que l'on veut travailler sérieusement sur le sujet de la reconstruction de Gaza », a estimé la cheffe du gouvernement italien. Elle a rappelé dans ce contexte les problèmes de la Jordanie qui accueille un grand nombre de réfugiés syriens, environ 1,4 million de personnes.
Le président américain a comparé samedi le territoire palestinien dévasté à un « site de démolition ». « On parle d'environ 1,5 million de personnes, et on fait tout simplement le ménage là-dedans », a déclaré M. Trump en suggérant un déplacement « temporaire ou à long terme ». « J'aimerais que l'Egypte accueille des gens. Et j'aimerais que la Jordanie accueille des gens », a-t-il ajouté, suscitant dans la foulée la réaction négative des deux pays ainsi que des Palestiniens.
La cheffe du gouvernement italien d'extrême droite s'est positionnée comme la dirigeante européenne de premier plan la plus proche du nouveau président américain et entretient des relations très amicales avec Elon Musk, le milliardaire omniprésent aux côtés de Trump. Mme Meloni est l'unique dirigeant d'un grand pays européen à avoir participé à l'investiture de M. Trump.
L'idée de Donald Trump de déplacer les Palestiniens de Gaza vers l'Egypte et la Jordanie ne représente pas un « plan défini » mais le débat sur la reconstruction du territoire palestinien est bienvenu, a déclaré lundi la Première ministre italienne Giorgia Meloni.
« Le président Trump dit une chose juste quand il dit que la reconstruction de Gaza est l'un des principaux défis que nous rencontrons et que pour y réussir il faut une grande implication de la communauté internationale », a-t-elle dit à la presse italienne lors d'un déplacement en Arabie saoudite. « En ce qui concerne les réfugiés, je ne pense pas, là non plus, que nous sommes face à un plan défini. Je pense que nous avons des discussions avec les acteurs régionaux qui doivent...