Une vue aérienne montre des rues vides à Lagos le 31 mars 2020, après que le Nigeria a verrouillé son centre économique et fermé sa capitale Abuja, dans le dernier effort du continent pour freiner la puissance du coronavirus COVID-19. Photo d'archives AFP / PIERRE FAVENNEC
Au moins 27 soldats nigérians ont été tués dans le nord-est du pays dans un attentat-suicide jihadiste, ont indiqué dimanche à l'AFP deux sources militaires, ce qui constitue l'un des attentats-suicide visant des soldats les plus meurtriers des dernières années. Vendredi, l'armée a lancé une offensive terrestre contre un bastion de l'État islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP) dans le triangle de Tombouctou, une zone à cheval entre les États de Borno et de Yobe, dans le nord-est du Nigeria.
Un kamikaze a précipité son véhicule chargé d'explosifs, dissimulé dans un épais feuillage, sur un convoi de troupes qui avançaient, ont déclaré deux officiers militaires, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. « L'attentat-suicide a tué 27 soldats, dont le commandant, et en a grièvement blessé plusieurs autres », a déclaré l'un des deux officiers.
« Il faisait nuit, ce qui a empêché les troupes d'avoir une vision claire des environs », a précisé l'autre officier à propos de l'attaque qui s'est produite vers 20H30 GMT. Il a donné le même bilan, laissant entendre que le nombre de victimes pourrait augmenter car certains des blessés sont dans un « état critique ». Les responsables militaires nigérians n'avaient pas commenté l'attaque dans l'immédiat.
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