
La piscine du Four Seasons, dans le centre-ville de Beyrouth. Photo instagram/FSBeirut
La société d'investissement saoudienne Kingdom Holding Company (KHC), détenue par le prince al-Walid ben Talal, ainsi que ce dernier, a annoncé mardi que l'hôtel Four Seasons à Beyrouth rouvrira ses portes début 2026.
« À l'aube d'une nouvelle ère pour le Liban, et sous le leadership du président Joseph Aoun, j'ai le plaisir d'annoncer que l'hôtel Four Seasons à Beyrouth, construit par Kingdom Holding Co, sera entièrement reconstruit et rénové par Kingdom Beirut S.A.L. et rouvrira ses portes au public au premier trimestre 2026 », rapporte un communiqué. « L'hôtel sera modernisé selon les dernières normes de Four Seasons, avec un tout nouveau design qui permettra de positionner cet établissement comme l'un des meilleurs complexes urbains au monde », ajoute le texte.
KHC rappelle qu'elle « est l'une des principales sociétés d'investissement mondiales, avec des investissements répartis sur dix-huit secteurs, allant de la gestion hôtelière, des médias numériques et du divertissement, aux services financiers et d'investissement, au commerce électronique, à l'éducation, aux soins de santé, aux transports, et bien d'autres secteurs, à travers les six continents, avec des actifs dépassant 50 milliards de riyals saoudiens », soit plus de 13 milliards de dollars.
Le prince al-Walid ben Talal a diffusé le communiqué sur son compte X en se contentant d'écrire au début du texte « Monsieur le Président ». Le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun, a été élu président de la République la semaine dernière. Il était appuyé par les cinq pays qui coopèrent sur la crise présidentielle libanaise : les États-Unis, la France, le Qatar, l'Arabie saoudite et l’Égypte.
Puissance régionale-clé, l’Arabie s’était montrée moins impliquée dans le dossier libanais au cours des dernières années, alors que l’influence de l’Iran se renforçait dans le pays. Cependant, son allié le Hezbollah a été considérablement affaibli par la dernière guerre avec Israël et par la chute début décembre du président syrien Bachar el-Assad, un allié stratégique du parti chiite.
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