
L'ancien président libanais Michel Aoun. Photo ANI
Le bureau de l’ancien président de la République Michel Aoun, par le biais de l’avocat Wadih Akl, a annoncé jeudi porter plainte contre « un certain nombre de personnes qui se sont rendues coupables de diffamation et de désinformation dans un dossier d’envergure nationale tel que celui des disparus et kidnappés de guerre ».
Le communiqué publié à ce sujet souligne que M. Aoun « a longtemps été un fer de lance dans ce dossier et dans le vote d’une loi qui a permis de constituer la commission nationale sur les disparus et kidnappés ».
Le dossier des disparus n’est toujours pas clos 35 ans après la fin de la guerre au Liban, en 1990. Des milliers de familles ignorent toujours le sort de leurs enfants, alors que ce dossier est revenu au-devant de la scène avec la récente chute du régime Assad en Syrie et le retour de certains prisonniers au Liban. À cette occasion, l’ancien président a fait l’objet d’une campagne qui l’a mis en cause pour n’avoir pas assez défendu ce dossier auprès des autorités syriennes durant ses mandats de député et de président, et d'avoir répété leurs affirmations quand elles disaient qu’aucun prisonnier libanais n’était détenu en Syrie.
Le bureau de Michel Aoun a évoqué «sa décision de porter plainte (contre ces personnes) parce que le niveau des critiques qui lui ont été adressées va bien au-delà de la liberté d’expression qu’il considère comme sacrée, et constitue des insultes diffamatoires contre sa personne et son parcours politique, mais aussi contre une large frange de Libanais».
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