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Bassil appelle le Hezbollah à être « au service du pays, et non l’inverse »

Le député de Batroun a insisté une nouvelle fois sur la nécessité de mettre terme à la vacance présidentielle au Liban.

Bassil appelle le Hezbollah à être « au service du pays, et non l’inverse »

Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil. Photo OLJ

Le chef du Courant patriotique libre (CPL) Gebran Bassil a haussé le ton lundi face au tandem chiite Amal-Hezbollah qui « menace » et « exerce une pression » sur « le Liban et les Libanais » en liant la question de la vacance présidentielle à un éventuel cessez-le-feu.

Dans une vidéo de sa série « une minute avec Gebran », M. Bassil a regretté, une fois de plus, l’engagement du Hezbollah dans son front de soutien à Gaza, qu'il avait ouvert le 8 octobre 2023 pour soutenir le Hamas. Tout en fustigeant la position du parti chiite qui associe un cessez-le-feu, au Liban à un arrêt des combats dans l'enclave palestinienne, le chef du CPL a rappelé son opposition à cette condition, alors que la guerre au Liban entre la formation pro-iranienne et Israël s’est intensifiée depuis le 23 septembre.

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« Pas d’élection présidentielle au Liban sans un cessez-le-feu » : Gebran Bassil a dénoncé ce slogan des partis Amal et Hezbollah, tous deux responsables à ses yeux de la paralysie de l’élection présidentielle. Pour rappel, le Liban est sans président depuis la fin du mandat de Michel Aoun, le 31 octobre 2022.

Élection d'un Président

« Sur qui exercez-vous cette pression ? Sur le Liban et les Libanais ? », « Est-ce Israël que vous menacez avec cette condition ? ». Dans une série de questions, le député de Batroun a insisté de nouveau sur la nécessité de mettre terme à la vacance présidentielle, ce qui est « dans l'intérêt » du pays, tout en estimant qu’« il ne peut y avoir de République ni de pays sans président puisque les institutions et le pays ne peuvent fonctionner sans président ». Tout en ajoutant qu'en général, « lorsqu’une condition est posée pour un cessez-le-feu, c’est pour faire pression sur l’ennemi »

À ses yeux, la position d'Amal et du Hezbollah ne fait qu’alourdir le fardeau des Libanais alors que « la résistance doit être au service du pays, et non l’inverse ».

Le CPL était un des principaux alliés politiques du Hezbollah depuis la signature de l'entente de Mar Mikhael, en 2006. Les relations entre les deux formations se sont toutefois tendues avec d'une part l'ouverture du front de soutien à Gaza du Hezbollah et d'autre part le soutien du parti chiite à une candidature à la présidentielle de Sleimane Frangié, chef des Marada et rival politique de M. Bassil. 

Le chef du Courant patriotique libre (CPL) Gebran Bassil a haussé le ton lundi face au tandem chiite Amal-Hezbollah qui « menace » et « exerce une pression » sur « le Liban et les Libanais » en liant la question de la vacance présidentielle à un éventuel cessez-le-feu. Dans une vidéo de sa série « une minute avec Gebran », M. Bassil a regretté, une fois de plus, l’engagement du Hezbollah dans son front de soutien à Gaza, qu'il avait ouvert le 8 octobre 2023 pour soutenir le Hamas. Tout en fustigeant la position du parti chiite qui associe un cessez-le-feu, au Liban à un arrêt des combats dans l'enclave palestinienne, le chef du CPL a rappelé son opposition à cette condition, alors que la guerre au Liban entre la formation pro-iranienne et Israël s’est intensifiée depuis le 23 septembre. À lire aussi...