Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez aux côtés du Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa lors d'une cérémonie de signature d'accords bilatéraux au Palais de la Moncloa à Madrid, le 21 novembre 2024. Photo AFP / OSCAR DEL POZO
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez et son homologue palestinien Mohammed Mustafa ont signé jeudi quatre accords bilatéraux lors d'une réunion intergouvernementale à Madrid, la première depuis la reconnaissance par Madrid de l'Etat de Palestine le 28 mai.
Cette rencontre, organisée au palais de la Moncloa, résidence officielle du chef du gouvernement espagnol, est un "symbole de l'engagement de l'Espagne vis-à-vis du présent et du futur de la Palestine", a assuré dans un communiqué le gouvernement de gauche espagnol. Son objectif est de "contribuer à promouvoir le statut d'Etat de la Palestine au niveau international" et d'"encourager d'autres pays à suivre l'Espagne", mais aussi l'Irlande, la Norvège et la Slovénie, qui ont officiellement reconnu au printemps l'Etat palestinien.
Selon le gouvernement Sánchez, qui s'est engagé à "soutenir la Palestine à hauteur d'au moins 75 millions d'euros" dans les deux prochaines années, quatre accords ont par ailleurs été signés lors de cette réunion, portant sur "le travail, l'éducation, la jeunesse et l'agriculture".
Cette rencontre s'est tenue "sur un pied d'égalité, pour promouvoir la prospérité et le développement de nos sociétés", a insisté dans un message sur X le chef du gouvernement espagnol, qui a de nouveau appelé à un "cessez-le-feu immédiat, aussi bien à Gaza qu'au Liban".
Pedro Sánchez, qui s'est affirmé depuis le début du conflit à Gaza le 7 octobre 2023 comme le champion de la cause palestinienne au sein de l'Union européenne, avait déjà reçu le président palestinien Mahmoud Abbas à Madrid mi-septembre. Au moins 44.056 Palestiniens ont été tués dans la campagne militaire israélienne contre le Hamas dans ce petit territoire, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, qui ne font pas de distinction entre civils et combattants.
Le conflit a été provoqué par une attaque sans précédent de commandos du Hamas en territoire israélien le 7 octobre, qui a entraîné la mort de 1.205 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels israéliens.
Cette rencontre, organisée au palais de la Moncloa, résidence officielle du chef du gouvernement espagnol, est un "symbole de l'engagement de l'Espagne vis-à-vis du présent et du futur de la Palestine", a assuré dans un communiqué le gouvernement de gauche espagnol. Son objectif est de "contribuer à promouvoir le statut d'Etat de la Palestine au niveau international" et d'"encourager d'autres pays à suivre l'Espagne", mais aussi l'Irlande, la Norvège et la Slovénie, qui ont officiellement reconnu au printemps l'Etat...
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