Des manifestants affichent leur refus de donner leur vote aux candidats républicain comme démocrate à la présidentielle américaine en raison du « génocide » à Gaza, à Dearborn, dans le Michigan, le 2 novembre 2024. Photo Reuters
Dans quelques heures, les citoyens américains se rendront aux urnes pour élire leur prochain président. Plus de 500 000 d’entre eux sont aussi libanais et, pour les électeurs de cette communauté, ce scrutin est marqué par une année de politique étrangère directement liée à leur autre identité. Soutenues par des financements américains, des forces israéliennes sont entrées au Liban début octobre, des avions de chasse fabriqués aux États-Unis ont largué un nombre impressionnant de bombes sur le pays, et un cessez-le-feu semble plus lointain que jamais.« Après ce que nous avons vu au cours de l’année écoulée, ma vision du Parti démocrate a complètement changé », affirme Samantha, une militante écologiste de 24 ans, née et élevée dans le Massachusetts, de parents libanais originaires du Akkar. Après le Michigan, cet État est celui qui abrite...
Dans quelques heures, les citoyens américains se rendront aux urnes pour élire leur prochain président. Plus de 500 000 d’entre eux sont aussi libanais et, pour les électeurs de cette communauté, ce scrutin est marqué par une année de politique étrangère directement liée à leur autre identité. Soutenues par des financements américains, des forces israéliennes sont entrées au Liban début octobre, des avions de chasse fabriqués aux États-Unis ont largué un nombre impressionnant de bombes sur le pays, et un cessez-le-feu semble plus lointain que jamais.« Après ce que nous avons vu au cours de l’année écoulée, ma vision du Parti démocrate a complètement changé », affirme Samantha, une militante écologiste de 24 ans, née et élevée dans le Massachusetts, de parents libanais originaires du Akkar. Après le...
