Le logo de Boeing Co. est affiché à l'extérieur des bureaux de la société près de l'aéroport international de Los Angeles (LAX) à El Segundo, en Californie, le 18 janvier 2024. Photo AFP / PATRICK T. FALLON
Le vote mercredi des plus de 33.000 employés de Boeing, en grève depuis le 13 septembre, sur le nouveau projet d'accord social, va être "serré", a indiqué mardi le président de la branche du syndicat des machinistes (IAM) dans la région de Seattle (nord-ouest).
"Je pense que ça va être un vote serré", a déclaré Jon Holden, président de l'IAM-District 751, sur la chaîne CNBC. "Il y a beaucoup d'émotions, beaucoup de passif", a-t-il relevé. "Nous avons été en mesure de négocier le mieux que nous pouvions obtenir et nous espérons que nos membres vont prendre cela en compte", a poursuivi M. Holden.
Un projet d'accord social a été annoncé samedi par le syndicat mais, pour qu'il soit validé, il faut qu'une majorité simple d'adhérents l'approuve. Un vote est organisé mercredi, le résultat devrait être connu dans la soirée. S'il est ratifié, le travail pourrait reprendre dès vendredi. S'il est rejeté, "nous reprendrons les négociations. (...) C'est la seule option, nos membres feront ce choix", a expliqué M. Holden.
Cette grève paralyse notamment les deux principales usines du groupe, qui produisent le 737 - son avion le plus vendu -, le 777, le 767 et plusieurs programmes militaires. Il s'agit du second projet soumis au vote des syndiqués. Ils ont en effet rejeté massivement le premier, le 12 septembre, et voté une grève immédiate.
Les négociations sur le nouvel accord social ont commencé en mai et, après le début du débrayage, se sont tenus plusieurs rounds sous l'égide d'une médiation fédérale. En vain. Le District 751 a finalement annoncé samedi un accord de principe, grâce à "l'aide" de l'administration de Joe Biden, à travers sa ministre du Travail Julie Su.
Il prévoit notamment une hausse salariale de 35% sur quatre ans - Boeing a offert 25% le 8 septembre, puis 30% le 23; l'IAM réclamait 40% -, le rétablissement d'une prime annuelle revalorisée, un abondement patronal accru au plan de retraite et une prime de signature réévaluée.
D'après des éléments du syndicat, cela représenterait entre 104.136 et 137.276 dollars de rémunération annuelle supplémentaire en moyenne d'ici 2028. "C'est la plus grosse augmentation salariale que nous ayons jamais négociée", a souligné mardi M. Holden.
Mais de nombreux adhérents ont fait du rétablissement de l'ancien système de retraite, supprimé en 2008 au profit d'un dispositif par capitalisation, une condition sine qua non à leur approbation. Le syndicat n'a pas explicitement appelé ses membres à approuver le projet, soulignant que l'avenir de l'accord était "entre (leurs) mains" mais a relevé qu'il était "digne d'être considéré". La dernière grève, en 2008, avait duré 58 jours.
Le vote mercredi des plus de 33.000 employés de Boeing, en grève depuis le 13 septembre, sur le nouveau projet d'accord social, va être "serré", a indiqué mardi le président de la branche du syndicat des machinistes (IAM) dans la région de Seattle (nord-ouest).
"Je pense que ça va être un vote serré", a déclaré Jon Holden, président de l'IAM-District 751, sur la chaîne CNBC. "Il y a beaucoup d'émotions, beaucoup de passif", a-t-il relevé. "Nous avons été en mesure de négocier le mieux que nous pouvions obtenir et nous espérons que nos membres vont prendre cela en compte", a poursuivi M. Holden.
Un projet d'accord social a été annoncé samedi par le syndicat mais, pour qu'il soit validé, il faut qu'une majorité simple d'adhérents l'approuve. Un...
Les plus commentés
La dangereuse fuite en avant du Hezbollah
Presque six ans après la crise, le Liban décide (enfin) d’émettre de nouveaux billets de banque
Municipales : Beyrouth, quadrature du cercle ?