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Lifestyle - Reportage

« Ici, la guerre n’existe pas » : la montagne du Kesrouan, éternel refuge de l’élite libanaise

La jet-set partie, certains privilégiés cherchant à fuir les tensions grandissantes se retrouvent, comme il y a 40 ans, sur les hauteurs d’une région historiquement épargnée par les conflits extérieurs. 

« Ici, la guerre n’existe pas » : la montagne du Kesrouan, éternel refuge de l’élite libanaise

À Faraya, des habitués, comme si de rien n'était. Photo Joe Sokhn

Faraya, 25 degrés à l’ombre. Chapeau de paille vissé sur la tête, robe fleurie et talons compensés, Lydia se croit toujours en plein été. Dans sa villa toute blanche fraîchement rénovée, cette mère de famille retrouve ses réflexes de juilletiste aguerrie. Sac de plage en main, elle s’apprête à retrouver trois vieilles connaissances pour une « aprèm-piscine » chez l’une d’entre elles. « Nous sommes toutes revenues nous cacher dans les montagnes avec nos maris et nos enfants. Hors de question de croupir à Beyrouth », précise l’ancienne architecte d’intérieur « à la retraite » de 39 ans. « On a le luxe d’avoir une maison ici, à quoi bon rester en bas ? Le bruit des frappes, très peu pour moi. »Profitant d’une météo particulièrement clémente, les propriétaires de résidences secondaires sur les hauteurs du Kesrouan ont en effet réinvesti les...
Faraya, 25 degrés à l’ombre. Chapeau de paille vissé sur la tête, robe fleurie et talons compensés, Lydia se croit toujours en plein été. Dans sa villa toute blanche fraîchement rénovée, cette mère de famille retrouve ses réflexes de juilletiste aguerrie. Sac de plage en main, elle s’apprête à retrouver trois vieilles connaissances pour une « aprèm-piscine » chez l’une d’entre elles. « Nous sommes toutes revenues nous cacher dans les montagnes avec nos maris et nos enfants. Hors de question de croupir à Beyrouth », précise l’ancienne architecte d’intérieur « à la retraite » de 39 ans. « On a le luxe d’avoir une maison ici, à quoi bon rester en bas ? Le bruit des frappes, très peu pour moi. »Profitant d’une météo particulièrement clémente, les propriétaires de résidences secondaires sur...
commentaires (16)

Quelle honte , peuple sans tête ….. alors que le pays est à feu et à sang!

Robert Moumdjian

03 h 55, le 21 octobre 2024

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Commentaires (16)

  • Quelle honte , peuple sans tête ….. alors que le pays est à feu et à sang!

    Robert Moumdjian

    03 h 55, le 21 octobre 2024

  • A quoi sert cet article? Pourquoi ne pas consacrer un article au vrai peuple qui ne fuit pas, qui ne se cache pas. Le peuple qui combat avec le drapeau patriote jaune aux couleurs de la nation. Pourquoi ne pas parler de ce peuple qui donne la meilleure image du pays, le vrai héritage de toutes les richesses de nos ancêtres et de notre enfance.

    Georges Olivier

    15 h 50, le 20 octobre 2024

  • "… ces bourgades bien loties, au nord de Jounieh …" - Psst! Quelqu’un pourrait-il expliquer à Karl Richa que Faraya est à l’est de Jounieh, pas au nord? Le copier-coller serait plus crédible… amitiés.

    Gros Gnon

    14 h 24, le 20 octobre 2024

  • "…. les macchiatos avalés à froid sur les terrasses …" - À froid? Brrrr. Décidément la guerre peut être si cruelle parfois…

    Gros Gnon

    14 h 15, le 20 octobre 2024

  • Cet article est intéressant...car il est le reflet de nos sociétés, et on a les mêmes partout, qu'on est pas, il va de soi, tous bombardé du matin au soir. L'objectivité de l'article, et du journalisme en général, permet de voir les êtres humains tels qu'ils sont sans (nécessairement) les juger. La guerre, l'horreur, l'urgence, révèle surtout le vide interstellaire qui habitent les couches les plus aisées: le manque d'empathie, d'intérêt pour la collectivité et d'égard pour les malheurs des autres. De ce point de vue ils sont à plaindre, car ils n'éprouvent pas leur âme.

    Azia

    22 h 18, le 18 octobre 2024

  • Dérangeant. Dans quel but met on la lumière sur ces quelques rares caricatures en rajoutant du sel et du poivre ; comme celle qui se repoudre le nez : geste que plus personne ne fait de nos jours. Relever ceci est indécent et nuit à la cohésion nationale.

    Souad KHALIFE

    19 h 13, le 18 octobre 2024

  • Le fait d'avoir beaucoup d'argent ne fait pas de ces gens une" élite". Et vive la ploutocratie !

    Politiquement incorrect(e)

    18 h 03, le 18 octobre 2024

  • depuis des siècles la montagne a été le refuge de tout les libanais et a gardé son indépendance du temps des ottomans en passant par la guerre civile de 1975.

    saliba rima

    15 h 51, le 18 octobre 2024

  • La censure est passée par là.. aussi. pffff... c'est qui le censeur en ce Vendredi 18 Octobre , matin? Kim Jong Un de la corée du Nord?

    LE FRANCOPHONE

    15 h 19, le 18 octobre 2024

  • Le titre est indécent

    Maria

    15 h 00, le 18 octobre 2024

  • Qu'il est doux l'entre soi des happy few quand certains meurent écrasés sous les bombes et d'autres crèvent de faim...

    otayek rene

    14 h 42, le 18 octobre 2024

  • Quel est le but de cet article?

    Sissi zayyat

    12 h 33, le 18 octobre 2024

  • Cet article me dérange !

    KHL V.

    11 h 39, le 18 octobre 2024

  • Un article de mauvais goût.

    Salibi Andree

    08 h 31, le 18 octobre 2024

  • C est normal.

    Marie Claude

    07 h 52, le 18 octobre 2024

  • La vacuité des personnages...on dirait une page d'Easton Ellis.Mis à côté du témoignage des trois jeunes femmes, le contraste est saisissant.

    Azia

    01 h 44, le 18 octobre 2024

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