Ali Hajj Ali, tué au Liban, dans la frappe israélienne contre Hassan Nasrallah
« C’était l’assassinat de l’une des personnes les plus importantes au monde, que les agences de renseignements mondiales poursuivaient, mais mon père était un homme simple qui a, lui aussi, été tué. »
Combinaison de photos : le portrait de Ali Hajj Ali (c.), tué par une frappe aérienne israélienne le 27 septembre à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth ; une photo de famille (g.) de Ali Hajj Ali, sa fille dans les bras ; une photo du cratère (dr.) suivant la frappe israélienne sur l’immeuble du père de famille. Photos fournies par Sally Hajj Ali
Dans l’après-midi du 27 septembre 2024, Ali Hajj Ali est allé rendre visite à sa femme à Achrafieh, quartier chrétien du nord-ouest de Beyrouth. Le couple n’était pas séparé mais, après les explosions simultanées de bipeurs et de talkies-walkies appartenant aux membres du Hezbollah dix jours auparavant, dans un contexte d’escalade de la guerre entre Israël et la milice chiite, sa femme avait choisi de quitter leur domicile, situé à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, pour se réfugier chez leur fille. Dans sa hâte, elle avait oublié certaines affaires, que son mari venait ainsi lui apporter.À son retour en banlieue, sur les images d’une caméra de surveillance de son immeuble, Ali Hajj Ali y est vu en train de monter les escaliers, un sac en plastique à la main. Dedans, le repas que sa femme lui avait préparé : un daoud bacha,...
Dans l’après-midi du 27 septembre 2024, Ali Hajj Ali est allé rendre visite à sa femme à Achrafieh, quartier chrétien du nord-ouest de Beyrouth. Le couple n’était pas séparé mais, après les explosions simultanées de bipeurs et de talkies-walkies appartenant aux membres du Hezbollah dix jours auparavant, dans un contexte d’escalade de la guerre entre Israël et la milice chiite, sa femme avait choisi de quitter leur domicile, situé à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, pour se réfugier chez leur fille. Dans sa hâte, elle avait oublié certaines affaires, que son mari venait ainsi lui apporter.À son retour en banlieue, sur les images d’une caméra de surveillance de son immeuble, Ali Hajj Ali y est vu en train de monter les escaliers, un sac en plastique à la main. Dedans, le repas que sa femme lui avait...
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Les meutres continuent... Sur les tetes de qui retombera ce sang?
Mago1
18 h 24, le 11 octobre 2024
S'abriter derrière les civils....nous sommes tous des Ali.... voir nos familles, enfants et petits enfants... grandir en paix avec une vie tranquille....
Nad
17 h 49, le 11 octobre 2024
L'orgueil et la futilité de ceretains a finit par assassiner des héros, de leurs familles et de la vie, tel que Ali Hajj Ali... Allah yirham Ali et que sa famille soit fière de sa passion et son amour envers sa famille
Wlek Sanferlou
15 h 23, le 11 octobre 2024
L’arrogance des chefs de guerre non-élus qui mènent notre pays droit vers le ravin entrainent des drames familiaux comme celui-ci. Quelle tristesse! Je porte le deuil avec la famille Hajj Ali
Micheline
15 h 04, le 11 octobre 2024
Poignant et émouvant. Merci à l’OLJ pour ces témoignages indispensables qui doivent être brandis au monde silencieux et complice.
Les meutres continuent... Sur les tetes de qui retombera ce sang?
18 h 24, le 11 octobre 2024