Selon des informations exclusives du site Middle East Eye (MEE), les principales factions irakiennes pro-Iran nient avoir lancé le drone qui a tué jeudi 3 octobre deux soldats israéliens et en a blessé une vingtaine d’autres dans le Golan occupé. L’armée israélienne avait alors fait état de deux drones chargés d’explosifs venant de « l’est », dont un avait été intercepté. Les médias de l’État hébreu avaient ensuite laissé entendre que les projectiles provenaient d’Irak. Selon Reuters, la Résistance islamique d’Irak, qui dit participer au front de soutien de Gaza et désormais du Liban, a revendiqué le même jour trois attaques sur le Golan et dans la région de Tibériade.
Une information que réfutent les responsables des trois principales milices de ce groupement auprès du site MEE, ainsi que des officiels irakiens, indiquant que le Golan n’a pas été visé le 3 octobre. « Notre analyse est que cette opération a soit été fabriquée de toute pièce, ce qui est probable pour plusieurs raisons, ou qu’une autre faction armée, autre que les trois connues (qui lancent des attaques sur Israël), ont lancé cette opération de l’extérieur du territoire irakien », a ainsi déclaré au média un haut responsable gouvernemental chargé du dossier des factions armées irakiennes. Certains officiels irakiens ont suggéré qu’Israël avait favorisé le narratif d’une attaque des factions d’Irak pour ouvrir la porte à des frappes sur les intérêts pro-iraniens dans le pays.
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