Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Conflit

Israël s'apprête à commémorer l'attaque du 7 octobre, la guerre se déplace vers le nord

Des Israéliens scandent des slogans lors d'une manifestation anti-gouvernementale appelant à une action pour obtenir la libération des otages, devant le ministère israélien de la Défense à Tel Aviv le 28 septembre 2024. Photo AFP / Jack GUEZ

Israël commémore lundi l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre dernier sur son territoire, qui a provoqué la sidération dans le pays et déclenché la guerre dans la bande de Gaza, laquelle s'est depuis étendue au Liban voisin contre le Hezbollah. Pour le premier anniversaire de la journée la plus meurtrière en Israël depuis sa création en 1948, le chef de l'Etat, Isaac Herzog, présidera une cérémonie commémorative à Sderot, l'une des villes les plus durement touchées.

Le bilan de cette attaque s'élève à 1.205 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza.

Parmi les autres événements prévus lundi en Israël figurent une commémoration dans le kibboutz Reim (sud-ouest), site du festival de musique Nova où des militants du Hamas ont tué au moins 370 personnes, et un rassemblement dans un autre kibboutz proche, Berri, où plus de 100 personnes ont été tuées le 7 octobre 2023.

A Tel-Aviv (centre), des manifestations sont organisées dès dimanche. Les familles des otages toujours captifs dans la bande de Gaza prévoient un rassemblement pour exiger leur libération. Au total, 251 otages avaient été emmenés dans la bande de Gaza. Un an plus tard, 97 sont toujours retenus en captivité, dont 33 déclarés morts.

"Déterminés"

Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, devrait prononcer lundi un discours à la nation. Les événements officiels n'ont pas encore été annoncés publiquement. "Nous sommes en train de gagner. Nous sommes déterminés à continuer de frapper nos ennemis, à faire revenir nos habitants chez eux et à ramener tous nos otages", a déclaré M. Netanyahu dans un récent discours.

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés de Gaza ont pénétré dans le sud d'Israël, utilisant des explosifs et des bulldozers pour franchir la barrière séparant le territoire palestinien d'Israël, tuant à l'aveugle dans des kibboutz, des bases militaires et sur le site du festival de musique Nova. Dans les heures qui ont suivi, M. Netanyahu a déclaré dans une allocution télévisée que Israël était "en guerre" et répété par la suite que l'objectif était de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007.

Depuis lors, des secteurs entiers de la bande Gaza ont été réduits à l'état de ruines et la quasi-totalité de ses 2,4 millions d'habitants ont été déplacés au moins une fois pendant la guerre qui a provoqué grave une crise humanitaire. Au moins 41.825 Palestiniens y ont été tués, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

Représailles

La guerre s'est rapidement étendue à la frontière avec le Liban, où le mouvement islamiste Hezbollah, soutenu par l'Iran, a commencé à tiré des roquettes sur Israël dès le 8 octobre, affirmant agir ainsi en soutien à son allié du Hamas. Les affrontements entre le Hezbollah et l'armée israélienne ont entraîné le déplacement de dizaines de milliers d'habitants de part et d'autre de la frontière israélo-libanaise.

Ils se sont intensifiés fin septembre, l'armée israélienne disant vouloir faire cesser les tirs du Hezbollah pour permettre le retour chez eux de dizaines de milliers d'habitants du nord d'Israël déplacés en raison des tirs de projectiles depuis le Liban.

La guerre à Gaza et au Liban menace de s'étendre à toute la région après une attaque de l'Iran qui a tiré environ 200 missiles sur Israël le 1er octobre, la deuxième opération de ce type en moins de six mois.

Téhéran a indiqué qu'il s'agissait de représailles à l'assassinat du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, la semaine dernière à Beyrouth, et celui de l'ancien chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué en juillet à Téhéran. L'Iran et le Hamas ont accusé Israël d'être responsable de l'assassinat de Haniyeh. Israël n'a fait aucun commentaire. Le guide suprême d'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a assuré vendredi que les alliés de Téhéran, notamment le Hamas et le Hezbollah, ne "reculeraient pas" dans leur guerre contre Israël.



Israël commémore lundi l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre dernier sur son territoire, qui a provoqué la sidération dans le pays et déclenché la guerre dans la bande de Gaza, laquelle s'est depuis étendue au Liban voisin contre le Hezbollah. Pour le premier anniversaire de la journée la plus meurtrière en Israël depuis...