Chère abonnée, cher abonné,Il fait beau à Beyrouth. Le soleil est doux. La ville est silencieuse. Les gens sont cloîtrés chez eux. Ils suivent les nouvelles devant la télé et/ou sur les réseaux sociaux. Les combats à la frontière avec Israël font rage. Mais ils sont loin. Et nous ne savons pas grand-chose de ce qui s’y passe. Certains habitants de la banlieue sud profitent du répit (très précaire) pour venir récupérer leurs affaires ou tout simplement vérifier que leur immeuble est encore debout. Tout est si fragile. C’est la fin d’un monde. Avec tout ce que cela peut susciter de peur, d’angoisse et d’espérance. Et puis vient la nuit. Ce moment où la terreur dévore tout le reste. Plus possible de penser, plus possible de rationaliser. La guerre devient réelle. Elle s’empare de nos esprits. Et emporte tout sur son passage. La même...
Chère abonnée, cher abonné,Il fait beau à Beyrouth. Le soleil est doux. La ville est silencieuse. Les gens sont cloîtrés chez eux. Ils suivent les nouvelles devant la télé et/ou sur les réseaux sociaux. Les combats à la frontière avec Israël font rage. Mais ils sont loin. Et nous ne savons pas grand-chose de ce qui s’y passe. Certains habitants de la banlieue sud profitent du répit (très précaire) pour venir récupérer leurs affaires ou tout simplement vérifier que leur immeuble est encore debout. Tout est si fragile. C’est la fin d’un monde. Avec tout ce que cela peut susciter de peur, d’angoisse et d’espérance. Et puis vient la nuit. Ce moment où la terreur dévore tout le reste. Plus possible de penser, plus possible de rationaliser. La guerre devient réelle. Elle s’empare de nos esprits. Et emporte...
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