L’Institut de gestion de la citoyenneté et de la diversité de la Fondation Adyan, sous le patronage du ministre sortant de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur Abbas Halabi, a organisé une cérémonie de clôture d’année du programme dédié aux enfants Alwan Junior dont le but est l’éducation à la diversité religieuse.
Dans son discours, la directrice du programme Alwan Junior, Maytham Imad, a rappelé l’historique de ce programme, ses objectifs, les difficultés qu’il a traversées et les réalisations qu’il a faites, le qualifiant « non seulement de programme éducatif, mais de programme de vie, une expérience qui a affiné les compétences des enseignants et leur a donné l’opportunité à travers la formation de vivre la diversité et de la transmettre aux enfants ».
De son côté, le directeur exécutif de la Fondation Adyan, Alexandre Adam, a estimé que « la garantie de la pérennité du programme Alwan est nécessaire pour les élèves, et qu’élargir le partenariat avec le ministère de l’Éducation pour intégrer Alwan dans les écoles ne pourrait qu’être bénéfique pour atteindre les objectifs du programme à un niveau plus large ».
Quant au ministre Halabi, il a déclaré que le ministère est aux côtés des élèves et de la Fondation Adyan pour permettre à ce genre d’initiative d’aboutir et au pays d’émerger.
La cérémonie était précédée d’un atelier d’évaluation du programme Alwan Junior, qui comprenait une discussion à plusieurs voix sur le thème : « La diversité religieuse dans l’enseignement au Liban : bâtir des ponts grâce à l’éducation ».
Lancé en 2018, Alwan Junior compte actuellement 8 703 élèves. Il s’appuie sur une méthodologie basée sur la diversité religieuse qui vise à fournir une éducation sur les différentes religions et croyances, en s’appuyant sur le riche patrimoine culturel et religieux, tout en restant attaché aux valeurs d’ouverture aux autres et de respect de la diversité.
Les plus commentés
Un nom et un visage sur les victimes civiles des bombardements israéliens au Liban
Des soldats britanniques au Liban ? Un projet d’accord avec le Royaume-Uni suscite des interrogations
Lorsque Geagea sollicite les Saoudiens sans les nommer...