Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican, a insisté samedi sur « l’importance pour le Liban d’élire un nouveau président de la République », espérant que la « composante chrétienne joue un rôle actif sur ce plan ».
Lors de la cérémonie de remise du Prix littéraire aux ambassadeurs accrédités auprès du Saint-Siège, le numéro 2 du Vatican a souligné la nécessité de poursuivre l'activité diplomatique pour parvenir à la paix. Il a rappelé que « la responsabilité en incombe à tous ».
De retour d’une visite au Liban, Mgr Parolin a estimé que la première solution à la situation du Liban réside dans «l'élection d'un président de la République pour mettre fin à la crise institutionnelle qui porte atteinte à l'ensemble du pays». « La solution ne sera pas magique, mais le Liban ne peut pas affronter les problèmes avec des postes vacants », a-t-il ajouté.
Le responsable du Vatican a confirmé dans ce cadre « le rôle actif du patriarche maronite Béchara Raï dans son engagement à unir les chrétiens ». « Il semble qu'il y ait un désir de la part des partis chrétiens d'unir leurs efforts et de proposer un ou plusieurs candidats qui font l'objet d'un consensus », a-t-il noté, précisant par ailleurs, en réponse à une question sur le Hezbollah, que « la solution passe par un candidat qui a l’approbation de tous les partis libanais ».
Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican, a insisté samedi sur « l’importance pour le Liban d’élire un nouveau président de la République », espérant que la « composante chrétienne joue un rôle actif sur ce plan ». ...
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