
Plus de 1 058 espèces végétales ont été recensées dans cette réserve, créée en 1992. Elles représentent près de 40 % des espèces végétales du Liban, bien que couvrant moins de 0,1 % de sa superficie totale. Horch Ehden abrite également la dernière communauté protégée de pommiers sauvages. La réserve propose plusieurs sentiers de randonnée de différents niveaux de difficulté, adaptés à un large éventail de randonneurs.
Entrée : 200 000 LL pour les Libanais ; 500 000 LL pour les étrangers.
Photo Jaimee Lee Haddad
Cet archipel, au large de Mina à Tripoli, est l’un des rares sites de reproduction restants pour des espèces de tortue en danger et pour le phoque moine, devenu extrêmement rare. La plus grande île est connue en arabe sous le nom de l’île aux Lapins (Jazirat el-Araneb) en raison du grand nombre de lapins élevés sur l’île pendant le mandat français. L’île abrite également les vestiges d’une église des croisés, ainsi que des piscines de baignade et de lavage du XIIIe siècle. Le sentier de randonnée est facile et vous guide à travers les différents sites culturels et historiques.
Prenez un bateau depuis le port de Mina pour une excursion d’une journée.
Photo Nicholas Frakes
Cette forêt, située à 8 kilomètres de Bécharré, au Liban-Nord, occupe une surface relativement petite, en raison de siècles de déforestation. En 1998, l’Unesco a désigné les Cèdres du Liban comme site du patrimoine mondial. Des efforts de préservation et de reboisement sont en cours.
Photo Jaimee Lee Haddad
Cette réserve, créée en 1999, protège l’une des plus grandes et des plus denses forêts de cèdres du Liban. 90 % des arbres de cette forêt sont des cèdres. Plus de 600 espèces végétales ont été recensées dans le site, ainsi que 20 espèces de mammifères et 42 espèces de papillons et de noctuelles. Les sentiers parcourent presque toute la forêt existante et varient en longueur et en difficulté, avec des sentiers faciles d’une heure en moyenne et des boucles plus difficiles avec des dénivelés plus raides.
Entrée : visiteurs libanais : 200 000 LL ; visiteurs étrangers : 600 000 LL.
Photo Jaimee Lee Haddad
La réserve est située sur une colline, entre 500 et 800 mètres d'altitude et comprend trois sentiers de difficulté moyenne. Les visiteurs peuvent se promener et découvrir des grottes voûtées, et admirer une vue panoramique sur la baie de Jounieh. Sa proximité avec cette ville du Kesrouan la rend particulièrement accessible.
Entrée : adultes : 200 000 LL ; adolescents : 100 000 LL ; enfants de moins de 10 ans : gratuit.
Cette réserve est l’un des premiers parcs à avoir été créés au Liban, en 1981. Elle abrite également un ermitage rupestre du XIIe siècle et une chapelle dédiée à saint Jean. Des migrations de faucons, de buses et d’aigles passent également par cette réserve. Le site propose des randonnées courtes ou plus longues, de différents niveaux de difficulté.
Entrée : adultes libanais 200 000 LL ; enfants de moins de dix ans 100 000 LL ; visiteurs étrangers : 5 dollars.
Cette réserve, située dans la vallée de la Békaa, présente plusieurs caractéristiques aquatiques, y compris des piscines d’eau douce, ainsi qu’un lac éponyme. Elle abrite des vestiges phéniciens, romains et arabes.
Entrée : 80 000 LL.
Établie en 1996, cette réserve est considérée comme la plus grande au Liban, abritant un mélange de forêts de chênes et de cèdres, dont certains sont vieux de 2 000 ans. Les activités incluent de longues promenades, de l’escalade, de la randonnée, des tours en minibus, l’observation des étoiles ou d’animaux, un parcours d’acrobranche et des chemins de VTT, ainsi que l’observation des oiseaux. Le fort des croisés de Niha, ou Chqif Tyron, se trouve dans la partie sud-ouest de la réserve. Il est célèbre pour avoir été le refuge de l’émir Fakhreddine Ier lorsqu’il a fui les Ottomans en 1633.
La réserve dispose de plusieurs entrées, notamment Aïn Zhalta, Barouk, Maasser el-Chouf et Niha, et chaque site propose plusieurs sentiers de randonnée de différents niveaux de difficulté.
Frais d’entrée : 250 000 LL pour les adultes libanais ; 10 dollars pour les étrangers.
Cette réserve est un site à usage multiple, établi en 1998, et comprend un accès à une plage publique ainsi qu’une zone de conservation où les visiteurs peuvent entrer de 8h à 17h. Vous pourrez notamment y découvrir des biraks, des puits artisanaux datant de l’époque phénicienne. Il s’agit également d’un site de nidification pour les tortues caouannes et les tortues vertes.
L’une des rares zones humides restant dans la vallée de la Békaa, cette réserve sert de halte pour des centaines d’espèces d’oiseaux migrateurs voyageant entre l’Europe et l’Afrique. Elle abrite également un groupe de buffles d’eau.
Entrée : 5 dollars.
Photo Clara Hage
Cette réserve est officiellement reconnue par l’Unesco depuis 2009. Elle est désignée comme une « zone d’importance pour les oiseaux » et abrite 724 espèces végétales, 25 espèces de mammifères et 137 espèces d’oiseaux migrateurs et planeurs. La réserve comprend divers sites spirituels et historiques datant des périodes phénicienne, romaine et ottomane. Les visiteurs peuvent choisir parmi 15 sentiers de randonnée.
Entrée : au niveau de Chouwen, de juin à septembre ; en semaine : adultes 4 dollars ; enfants de moins de 16 ans 2 dollars ; le week-end et jours fériés : adultes 8 dollars ; enfants de moins de 16 ans 4 dollars.
Au niveau de Qehmez, tout au long de l’année : adultes 4 dollars ; enfants de moins de 16 ans 2 dollars.
Ce cap, situé entre Batroun et Tripoli, est un lieu de reproduction pour les oiseaux et offre une vue imprenable sur la côte. Une courte randonnée mène à un ancien tunnel ottoman traversant la falaise. De l’autre côté de la falaise se trouve le fort de Mseilha datant de l’époque des croisades, à l’embouchure du Nahr el-Joz.
Photo Jaimee Lee Haddad
Nichée dans les hauteurs du Akkar, cette vaste forêt démarre à une altitude de 1 450 mètres. Elle abrite des chênes de fer, des genévriers, des cyprès, des sapins et des cèdres, et est considérée comme l’une des régions forestières les plus importantes du Liban. Plusieurs entrées dans la forêt sont accessibles depuis les villages environnants, notamment Fneidek, Akkar el-Atika et Qobeyat.
Cette forêt est située dans le caza de Denniyé, dans le nord du Liban. La réserve comprend quatre forêts principales, dont une forêt de cèdres, deux forêts de genévriers et une forêt mixte. Les sentiers de cette réserve sont assez longs, allant de 4 km à 10 km. Une section du Sentier de la montagne libanaise (Lebanon Mountain Trail) traverse également la forêt, de Qemmamine à Kfarbnine.
La réserve de Wadi Houjeir et la réserve de biosphère de Jabal el-Rihane sont également reconnues comme des réserves officielles par le ministère de l’Environnement. Jabal el-Rihane a été désignée comme site protégé par l’Unesco en 2007. Elle abrite 168 variétés différentes d’oiseaux. En raison des bombardements israéliens au Liban-Sud, ces sites ont été directement affectés par la guerre au cours des derniers mois.