Le secrétaire général du syndicat des enseignants, Oussama Arnaout, a demandé au ministre libanais sortant de l'Éducation, Abbas Halabi, de « prendre des mesures décisives concernant la programmation des examens officiels » pour les lycéens en terminale, soulignant l'importance de les mener à temps, rapporte jeudi l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).
Le 30 avril dernier, le ministre avait annoncé la suppression de l'examen officiel du brevet, et réduit le nombre d'épreuves du baccalauréat (pour les lycéens en terminale) en autorisant le choix de matières optionnelles.
La question de la tenue des examens officiels cette année fait l'objet d'une controverse, notamment en raison des combats qui opposent depuis le 8 octobre le Hezbollah et Israël au Liban-Sud.
« Il n'est pas acceptable, ni sur le plan éducatif ni sur le plan psychologique, que les étudiants subissent de telles conditions. Il est nécessaire de leur fournir un environnement propice à une préparation efficace des examens, surtout si l'on considère le rôle essentiel des examens de l'enseignement secondaire pour faciliter la transition vers les universités, tant au niveau local qu'international », a déclaré M. Arnaout.
Certains responsables, principalement du tandem chiite Amal-Hezbollah, font pression pour l'annulation des examens, arguant qu'ils pénaliseraient les élèves du sud du Liban, alors que les évêques maronites avaient appelé à leur organisation et critiqué la suppression de certaines matières.
Selon l'UNICEF, le Fonds des Nations unies pour l'enfance, 44 écoles publiques ont été fermées dans le sud du Liban, affectant l'éducation d'environ 10 000 élèves.
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