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Dernières Infos - Palestine

Reconnaissance de l'Etat de Palestine : pas le bon moment pour Berlin et Lisbonne

Des enfants se tiennent près d'un cratère causé par un bombardement israélien dans une rue de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 18 mai 2024. Photo AFP

Le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre portugais Luis Montenegro ont jugé vendredi que le moment n'était pas venu de reconnaître un Etat de Palestine, comme l'ont décidé cette semaine l'Espagne, l'Irlande et la Norvège. 

"Nous n'avons aucune raison de reconnaître l'Autorité palestinienne comme un Etat distinct à l'heure actuelle", a déclaré Olaf Scholz, rappelant que l'objectif était de trouver "un accord négocié entre Israël et les Palestiniens pour une solution à deux Etats".  "Mais nous en sommes loin aujourd'hui", a déclaré le dirigeant lors d'une conférence de presse à Berlin avec son homologue portugais. "La priorité est de parvenir à un cessez-le-feu" entre Israël et le Hamas, dans la bande de Gaza, a-t-il ajouté.

Le Premier ministre portugais a rappelé que la position de son gouvernement était "d'œuvrer pour qu'il y ait une reconnaissance de deux États". Mais "nous ne sommes pas en mesure de déclarer unilatéralement la reconnaissance (de l'Etat de Palestine, ndlr), nous ne le ferons pas pour le moment", a ajouté Luis Montenegro qui a ajouté attendre "que ces questions soient discutées plus en détail au sein de l'Union européenne". 

La décision de reconnaître l'Etat de Palestine annoncée mercredi par l'Espagne et l'Irlande, aux côtés de la Norvège, a renforcé les divisions sur ce sujet au sein de l'Union européenne, qui peine à trouver une position commune depuis le début de la guerre à Gaza.

La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre, qui a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.

L'opération militaire lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a entraîné la mort de plus de 35.000 personnes, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, qui ne fait pas la distinction entre civils et combattants.


Le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre portugais Luis Montenegro ont jugé vendredi que le moment n'était pas venu de reconnaître un Etat de Palestine, comme l'ont décidé cette semaine l'Espagne, l'Irlande et la Norvège. 

"Nous n'avons aucune raison de reconnaître l'Autorité palestinienne comme un Etat distinct à l'heure actuelle", a déclaré Olaf Scholz, rappelant que l'objectif était de trouver "un accord négocié entre Israël et les Palestiniens pour une solution à deux Etats".  "Mais nous en sommes loin aujourd'hui", a déclaré le dirigeant lors d'une conférence de presse à Berlin avec son homologue portugais. "La priorité est de parvenir à un cessez-le-feu" entre Israël et le Hamas, dans la bande de Gaza, a-t-il ajouté.

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