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Agenda - Signature

Quand Carlo Akatchérian ausculte le pays du Cèdre

Quand Carlo Akatchérian ausculte le pays du Cèdre

En couverture du roman du Dr Carlo Akatchérian, une peinture de Maria Abou Charaf. Photo DR

Entre le stéthoscope et la plume, le pédiatre Carlo Akatchérian se penche dans son dernier roman Je ne te dirais jamais adieu (175 pages – Calima, éditions Artliban) sur l’état de santé du pays du Cèdre et l’ausculte avec sagacité. Malgré toutes les embûches d’une patrie en détresse, son diagnostic et son constat sont un credo de vie.

Après une présentation à l’Académie de médecine de Paris, l’ouvrage dont l’illustration de couverture, un village à la Paul Klee, est signée Maria Abou Charaf fera l’objet d’une signature le lundi 20 mai de 17h30 à 20h30 à la Bibliothèque municipale de Beyrouth, Assabil, Monnot.

Il s’agit là du sixième opus du médecin qui a tâté aussi bien du roman que de l’essai. Derrière son titre au phrasé musical, un dilemme cornélien bien libanais : partir ou rester ? L’ouvrage est un authentique hommage et un cri d’attachement à un Liban, autrefois paradis et symbole de la « dolce vita » au Moyen-Orient, empêtré actuellement dans ses déchirures, ses problèmes, ses défaillances et ses contradictions. Avec toutefois des piques acérées, doucement glissées dans les pages d’une narration fluide. L’auteur y dénonce la corruption et critique un système qui s’écroule aujourd’hui littéralement. C’est sous l’ombrelle des phrases d’un auteur inconnu que Carlo Akatcherian diffuse ses idées : « Ce pays, tu le quittes, tu le pleures toute ta vie. Tu y restes, tu le regrettes toute ta vie. Tu t’éloignes il te manque. Tu y restes il te saoule. »Dans ce cheminement sans fard d’une fiction pleine de tendresse et de compassion, l’auteur ne prétend pas réparer le monde mais jeter la lumière sur des traumatismes individuels et collectifs.

Par-delà ce tableau tout en teintes fines et contrastées, par-delà cette littérature empreinte d’émotions et aux vocables jaillis du cœur, demeure un message clair et clamé en toute conviction. Celui de l’exergue emprunté à des mots de Gibran Khalil Gibran : «… Vous avez votre Liban et j’ai le mien… Pour ma part, j’ai foi en mon Liban et en ses enfants. »

Entre le stéthoscope et la plume, le pédiatre Carlo Akatchérian se penche dans son dernier roman Je ne te dirais jamais adieu (175 pages – Calima, éditions Artliban) sur l’état de santé du pays du Cèdre et l’ausculte avec sagacité. Malgré toutes les embûches d’une patrie en détresse, son diagnostic et son constat sont un credo de vie. Après une présentation à l’Académie de médecine de Paris, l’ouvrage dont l’illustration de couverture, un village à la Paul Klee, est signée Maria Abou Charaf fera l’objet d’une signature le lundi 20 mai de 17h30 à 20h30 à la Bibliothèque municipale de Beyrouth, Assabil, Monnot. Il s’agit là du sixième opus du médecin qui a tâté aussi bien du roman que de l’essai. Derrière son titre au phrasé musical, un dilemme cornélien bien libanais : partir ou...