Plus d'un millier de personnes ont dû être évacuées dimanche pour permettre à des experts d'enlever une bombe larguée par l'OTAN en 1999 à Niš, au sud-est de la Serbie, a indiqué un responsable du ministère de l'Intérieur.
La bombe de 1.000 kg, qui n'avait pas explosé, a été retirée d'un chantier. "Elle est en train d'être transportée en lieu sûr pour être détruite" avec l'assistance de la police, de pompiers et d'une équipe médicale, a indiqué à des journalistes Luka Causic, un responsable du ministère. Quelque 1.300 habitants du quartier ont dû être évacués, a-t-il précisé.
La bombe MK84 avait une charge explosive de 430 kg, selon lui. Destinés à mettre fin à la répression du leader serbe Slobodan Milosevic contre les séparatistes albanais au Kosovo, les bombardements de l'OTAN sur la Serbie ont duré 78 jours au printemps 1999.
Le 7 mai 1999, une quinzaine de personnes ont été tuées lorsque les avions de l'OTAN ont largué des bombes à fragmentation sur un marché en plein air à Niš. Le bombardement a ensuite été décrit comme une "erreur". La troisième ville de Serbie a été de nouveau été bombardée cinq jours plus tard, le 12 mai, par des bombes à fragmentation, entraînant la mort de onze civils.
Le conflit au Kosovo, marqué par des atrocités et une campagne d'épuration ethnique orchestrée depuis Belgrade, est le dernier chapitre sanglant du démantèlement de l'ex-Yougoslavie. Il a fait plus de 13.000 morts, principalement Albanais, et des centaines de milliers de déplacés. Selon un rapport d'Human Rights Watch paru en 2000, quelque 500 civils, serbes et kosovars albanais, ont été tués dans les frappes de l'OTAN.
Plus d'un millier de personnes ont dû être évacuées dimanche pour permettre à des experts d'enlever une bombe larguée par l'OTAN en 1999 à Niš, au sud-est de la Serbie, a indiqué un responsable du ministère de l'Intérieur.
La bombe de 1.000 kg, qui n'avait pas explosé, a été retirée d'un chantier. "Elle est en train d'être transportée...
Les plus commentés
« Ne vous brûlez pas les doigts », lance le porte-parole du Hezbollah à ceux qui misent sur la défaite du parti
Polémique sur une vidéo d’une journaliste aidant à « forcer » l’ouverture d’un local pour loger des déplacés à Beyrouth
Le président du Parlement iranien se rend sur le site d'une frappe israélienne meurtrière à Beyrouth