Le Royaume-Uni a annoncé lundi de nouvelles sanctions visant des entreprises qui soutiennent les belligérants dans la guerre au Soudan, un an après le début du conflit.
"Les entreprises qui soutiennent les parties à cette guerre doivent rendre des comptes, ainsi que les responsables de violations des droits humains", a déclaré dans un communiqué le ministre britannique des Affaires étrangères David Cameron. "Le monde ne doit pas oublier le Soudan", a-t-il ajouté, appelant à la fin des violences.
La guerre au Soudan a éclaté le 15 avril 2023 entre les forces loyales au chef de l'armée Abdel Fattah al-Burhane et celles de Mohamed Hamdane Daglo, son ancien adjoint et commandant des forces paramilitaires de soutien rapide. Selon le Royaume-Uni, le conflit a conduit plus de 8,6 millions de personnes à fuir, dont plus de 6,6 millions au sein même du pays et 25 millions de personnes ont besoin d'aide. L'ONU a récemment prévenu que les risques de famine sont réels au Soudan.
Les nouvelles sanctions britanniques, des gels d'avoirs, visent la banque Alkhaleej, présentée comme clé dans la financement des forces de soutien rapide (FSR) et Al-Fakher Advanced Works, entreprise utilisée pour exporter de l'or par les FSR. Elles visent aussi Red Rock Mining, présentée comme étant proche de Defence Industries System, bras économique et industriel des forces loyales, visé par des sanctions britanniques annoncées par Londres en juillet.
Une conférence humanitaire internationale organisée lundi à Paris, -présidée par la France, l'Allemagne et l'Union européenne-, a permis de rassembler dès son ouverture 840 millions d'euros de promesse d'aide, dont 110 millions par Paris, 244 par Berlin, 350 par Bruxelles et 138 par Washington.
"Les entreprises qui soutiennent les parties à cette guerre doivent rendre des comptes, ainsi que les responsables de violations des droits humains", a déclaré dans un communiqué...
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