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Dernières Infos - États-Unis

Dernière rivale républicaine de Trump, Nikki Haley refuse de jeter l'éponge

La candidate républicaine à l'élection présidentielle, l'ancienne ambassadrice des Nations Unies Nikki Haley, s'exprimant lors d'un événement à l'American Legion Post 15, le 19 février 2024 à Sumter, en Caroline du Sud. Photo Justin Sullivan/AFP

La dernière rivale républicaine de Donald Trump, Nikki Haley, a refusé mardi de suspendre sa campagne malgré le retard conséquent qu'elle accuse face à l'ancien président dans les primaires de leur parti pour la présidentielle américaine de novembre.

« Certains d'entre vous, peut-être quelques uns dans les médias, sont venus ici pour savoir si je me retirais de la course. Et bien ce n'est pas le cas », a-t-elle déclaré lors d'une réunion publique à Greenville, en Caroline du Sud. Cet Etat du sud-est, dont Nikki Haley a été la gouverneure, organise dans quatre jours ses primaires républicaines.

Donald Trump et Nikki Haley sont les deux seuls candidats notables, l'ancien président restant le grand favori. Le septuagénaire a déjà remporté les trois premières primaires républicaines haut la main et surfe largement en tête dans les sondages pour les prochains scrutins à venir. Malgré cela, Nikki Haley a assuré qu'elle resterait dans la course, estimant que jeter l'éponge « serait la solution de facilité ».

La quinquagénaire, ancienne ambassadrice américaine à l'ONU sous Donald Trump, a aussi formulé mardi certaines de ses critiques les plus dures à l'encontre de son ancien patron. « Il n'est pas normal de dépenser 50 millions de dollars en contributions de campagne pour des procès personnels, il n'est pas normal de menacer les personnes qui soutiennent votre adversaire », a-t-elle énuméré. « Et il n'est pas normal d'appeler la Russie à envahir les pays de l'Otan. Donald Trump a fait tout cela et bien plus au cours du dernier mois », a encore taclé la candidate.

Nikki Haley a aussi appelé à ne pas donner « le boulot le plus exigeant » du monde à « quelqu'un qui risque la démence », jugeant que « Trump et Biden sont deux vieux messieurs, qui ne vont que continuer de vieillir ». Donald Trump s'en prend depuis des mois à sa rivale républicaine, la qualifiant de « cervelle de moineau ». Son équipe de campagne a détaillé mardi sa feuille de route pour les primaires républicaines, prévoyant une victoire de l'ancien président « le 19 mars » au plus tard.

Le vainqueur de la course à l'investiture républicaine, qui peut en théorie s'étirer jusqu'en juillet, sera, sauf surprise, opposé à Joe Biden lors de la présidentielle de novembre.


La dernière rivale républicaine de Donald Trump, Nikki Haley, a refusé mardi de suspendre sa campagne malgré le retard conséquent qu'elle accuse face à l'ancien président dans les primaires de leur parti pour la présidentielle américaine de novembre.« Certains d'entre vous, peut-être quelques uns dans les médias, sont venus ici pour savoir si je me retirais de la...