Des Palestiniens inspectant des décombres après une frappe israélienne à Rafah, en octobre 2023. Photo AFP
Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé samedi que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 21.672 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre.
Cent soixante-cinq personnes ont été tuées et 250 autres blessées au cours des dernières 24 heures, a précisé cette source, qui a aussi fait état de 56.165 personnes blessées depuis le 7 octobre.
Seul 1% des blessés ont été évacués vers l'étranger depuis le point de passage de Rafah, a souligné le ministère.
Parmi les victimes, 312 soignants ont été tués depuis le 7 octobre, a-t-il indiqué.
Parmi les milliers de Gazaouis arrêtés lors de l'offensive terrestre de l'armée israélienne, 99 soignants sont toujours détenus par l'armée, a ajouté cette source.
Les détenus ont été soumis à « des tortures physiques et psychologiques, la faim, la soif, la privation de sommeil, et des interrogatoires continus dans le froid », a dénoncé le ministère.
L'armée israélienne avait démenti la semaine dernière les accusations de torture d'anciens détenus.
Au total, 23 hôpitaux et 53 centres de santé ne fonctionnent plus à cause des bombardements de l'armée israélienne, et 104 ambulances ont été détruites, toujours selon cette source.
Le ministère de la Santé à Gaza a appelé samedi la communauté internationale à envoyer plus d'aide médicale et à faciliter l'évacuation d'un plus grand nombre de blessés. Il demande des « mesures urgentes » pour protéger les hôpitaux de ce territoire palestinien.
En Israël, l'attaque du 7 octobre a fait environ 1.140 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir des dernières données officielles israéliennes.
Après avoir juré de détruire le Hamas, Israël pilonne le petit territoire et y a lancé le 27 octobre une offensive terrestre qui a coûté la vie jusqu'ici à 168 soldats, selon l'armée.
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