Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Sanctions

Londres cible le soutien iranien au Hamas et au Jihad islamique


Le Royaume-Uni, en coordination avec les États-Unis, a mis en place des sanctions contre l'Iran en raison de ses liens avec les organisations palestiniennes Hamas et Jihad islamique, qui sont en conflit avec Israël.

Le Premier ministre britannique, David Cameron, le 13 décembre 2023 à Londres. Photo Adrian DENNIS / POOL / AFP

Le Royaume-Uni a annoncé jeudi, en coordination avec les Etats-Unis, des sanctions visant l'Iran et ses relations avec les mouvements palestiniens Hamas et Jihad islamique en guerre contre Israël.

En juillet, Londres, avait dévoilé un nouveau dispositif renforçant ses pouvoirs pour cibler les décisionnaires de Téhéran pour leurs « activités hostiles » au Royaume-Uni ou à l'étranger.

A l'occasion de l'entrée en vigueur de ce mécanisme, le ministère des Affaires étrangères a annoncé viser avec des interdictions de séjour et des gels éventuels d'actifs la branche palestinienne de la Force Al-Qods, l'unité d'élite des Gardiens de la révolution en Iran, ainsi que sept personnalités liées à cette organisation ou accusées d'oeuvrer à la « déstabilisation d'Israël ».

Parmi ces dernières figure notamment le chef de la force Al-Qods, Esmaïl Qaani. Ce groupe figure depuis 2019 sur la liste des « organisations terroristes étrangères » des Etats-Unis, mais l'Iran insiste sur le fait que ses activités à l'étranger sont un exemple de coopération régionale visant à renforcer la stabilité et à bloquer l'ingérence occidentale.

Sont également ciblés des représentants du Hamas et du Jihad islamique en Iran.

Le soutien de la force Al-Qods a permis au Hamas et au Jihad islamique de bénéficier du « transfert de centaines de millions de dollars d'aide financière et de la fourniture d'armes et de formation opérationnelle », a précisé le Trésor américain dans un communiqué distinct.

Ce dernier a sanctionné un membre de cette force, Majid Zaree, également visé par Londres et accusé par Washington d'être « impliqué dans le soutien (de la force) à des groupes comme le Hezbollah et le Hamas ».

Cité dans un communiqué britannique, le chef de la diplomatie David Cameron a dénoncé une attitude « inacceptable » de l'Iran, accusé d' »user de son influence pour déstabiliser le Moyen-Orient ».

Téhéran est l'un des principaux soutiens internationaux du Hamas, qui a lancé le 7 octobre une attaque sanglante contre des civils d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948.

En représailles, Israël a déclaré une guerre pour « anéantir » le Hamas, déclenchant d'intenses bombardements dans la bande de Gaza.

Le Royaume-Uni a annoncé jeudi, en coordination avec les Etats-Unis, des sanctions visant l'Iran et ses relations avec les mouvements palestiniens Hamas et Jihad islamique en guerre contre Israël.En juillet, Londres, avait dévoilé un nouveau dispositif renforçant ses pouvoirs pour cibler les décisionnaires de Téhéran pour leurs « activités hostiles » au Royaume-Uni...