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Agenda - Lancement

Prix des jeunes auteurs francophones au Liban

Prix des jeunes auteurs francophones au Liban

L’annonce du lancement du prix au ministère de l’Éducation. Photo DR

Le ministre sortant de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Abbas Halabi, et le président de la Société des membres de la Légion d’honneur – Liban (SMLH), l’ambassadeur Khalil Karam, ont annoncé le lancement du « Prix des jeunes auteurs francophones au Liban », en présence du vice-président de la SMLH et ancien ministre Maurice Sehnaoui, du secrétaire général de la Société Rafic Chelala, de l’écrivaine francophone, Myriam Antaki, ainsi que des responsables au sein du ministère.

L’ambassadeur Karam a évoqué, dans son mot, cette initiative qui est le fruit d’une collaboration étroite entre la SMLH et le ministère dans le but d’encourager la jeunesse libanaise de culture francophone à produire dans la langue de Molière et à diversifier ses écrits : « La langue française est belle, vivante, malléable et elle a une grande histoire dans notre pays. En témoigne le grand nombre d’auteurs et de poètes dont la renommée a largement dépassé nos frontières. Nous ne pouvons pas les énumérer tous. Nous pouvons en citer quelques-uns en commençant par Amine Maalouf – élu il y a quelques semaines au poste de secrétaire perpétuel de l’Académie française –, Charles Corm, Nadia Tuéni, Salah Stetié, George Schéhadé, Fouad Gabriel Naffah, Hector Khlat, Chukri Ghanem, Michel Chiha, Vénus Khoury-Ghata, Alexandre Najjar, père Salim Abbou, Andrée Chédid, Dominique Eddé, Carole Dagher, Georgia Makhlouf, Etel Adnan, Charif Majdalani, Hyam Yared, Zeina Saleh Kayali, Sabyl Ghoussoub... et plein d’autres. Depuis le XVIe siècle jusqu’à nos jours, les œuvres produites indiquent la profondeur de l’interaction qualitative au Liban des deux cultures et langues, arabe et française. » Et de poursuivre : « D’ici, du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, nous annonçons la création du Prix des jeunes auteurs francophones, en espérant qu’il recevra un accueil positif de la part des jeunes. »

Quant au ministre Halabi, il a salué cette initiative qui pousse les jeunes hommes et femmes francophones à faire preuve de créativité et à écrire en français sur divers sujets. « Le Liban est considéré comme un pilier fondamental de la francophonie et c’est un pays où la langue française a un taux de prévalence élevé même si elle est de plus en plus concurrencée par la langue de Shakespeare. » Mais « la langue française, quand elle est maîtrisée par les jeunes Libanais, leur ouvre de larges voies pour entrer dans la culture mondiale à travers sa large porte francophone », a-t-il rappelé.

Ce prix – qui comprendra une somme d’argent – sera décerné annuellement aux élèves du secondaire dans les écoles publiques qui dispensent un enseignement en langue française. Chaque candidat devra présenter un dossier d’inscription à partir de son école. Les textes devront être proposés selon un format bien précis et remis par les écoles à la SMLH.

Le ministre sortant de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Abbas Halabi, et le président de la Société des membres de la Légion d’honneur – Liban (SMLH), l’ambassadeur Khalil Karam, ont annoncé le lancement du « Prix des jeunes auteurs francophones au Liban », en présence du vice-président de la SMLH et ancien ministre Maurice Sehnaoui, du secrétaire...