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Dernières Infos - Guerre Hamas-Israël

Le Liban toujours engagé envers la résolution ayant mis fin à la guerre de 2006 contre Israël


Le Premier ministre libanaissortant Najib Mikati (à droite) serrant la main du général de division Aroldo Lazaro Saenz, chef de mission et commandant de la force au quartier général de la force de maintien de la paix dans le sud du Liban. Photo AFP

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a souligné mardi l'engagement du Liban en faveur de la résolution 1701 qui a mis fin à la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël et consacre la seule présence de l'armée sur l'ensemble du Liban. Depuis l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, qui a déclenché une guerre meurtrière entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, des violences opposent le Hezbollah libanais et l'armée israélienne à la frontière entre Israël et le Liban.

Les hostilités ont fait 47 morts au Liban, la plupart des combattants du groupe pro-iranien, ainsi que quatre civils, selon un décompte AFP. Quatre personnes, dont un civil, ont été tuées côté israélien. Alors qu'il effectuait une tournée surprise dans le sud du Liban, contrôlé de facto par le puissant mouvement armé, M. Mikati a souligné l'engagement du pays "à mettre en oeuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU", adoptée après la guerre ayant opposé en 2006 Israël au Hezbollah et qui demande au gouvernement libanais d'étendre son autorité sur tout le territoire national, ainsi que le désarmement du parti chiite.

Si depuis la guerre de 2006 le Hezbollah n'a aucune présence militaire visible à la frontière sud, conformément à la résolution, des experts font état de tunnels et tranchées creusés par le mouvement dans la région et par lesquels circulent ses membres.

Situation "préoccupante"

M. Mikati s'est notamment rendu au siège de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), aux côtés du commandant en chef de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun. "Notre présence ici aujourd'hui est un message éloquent affirmant que vous êtes la base pour protéger la nation", a-t-il déclaré. Le commandant de la Finul, le général Aroldo Lazaro Saenz, a déclaré mardi dans un communiqué que "le conflit s'est intensifié au cours des deux dernières semaines, ce qui est très préoccupant".

"Nous devons redoubler d'efforts pour maintenir la stabilité pour laquelle nous avons tous travaillé si dur au cours des 17 dernières années. Nous devons éviter un conflit plus large qui mettrait beaucoup plus de personnes en danger", a-t-il ajouté. Les affrontements quotidiens entre Israël et le Hezbollah, déclenchés dans la foulée de l'attaque de son allié du Hamas contre Israël, ont gagné en intensité au fil des jours, faisant peser la crainte de l'embrasement d'un second front.

Le Hezbollah a initié l'escalade en bombardant des sites israéliens depuis le sud du Liban et Israël a répondu par des frappes similaires, mais les affrontements n'ont pas dégénéré. Mardi, les périphéries de plusieurs localités frontalières ont été soumises à des bombardements israéliens, notamment au phosphore, selon l'agence de presse officielle libanaise Ani. Le Hezbollah, qui a annoncé que six de ses combattants ont été tués, a dit avoir ciblé un site militaire et une caserne côté israélien.

Dimanche, l'armée israélienne a accusé le Hezbollah de chercher l'escalade militaire. Et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a averti que le parti chiite ferait "l'erreur de sa vie" en entrant en guerre contre son pays.

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a souligné mardi l'engagement du Liban en faveur de la résolution 1701 qui a mis fin à la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël et consacre la seule présence de l'armée sur l'ensemble du Liban. Depuis l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, qui a déclenché une guerre meurtrière entre Israël et le mouvement...