L’effondrement de la construction neuve perturbe la demande à Ras Beyrouth. Depuis 2019, début de la crise économique et financière au Liban, les acheteurs sont pénalisés par le manque de nouveaux projets en construction. Dès lors, deux options s’offrent à eux : s’orienter vers de l’ancien à rénover ou négocier un bien remis à la vente dans des immeubles construits il y a une dizaine d’années. Hésitants, certains jouent la carte de l’attentisme à l’affût des bonnes occasions.Le marché est également pénalisé par les modes de paiement. Depuis l’arrêt des ventes par chèque bancaire à la fin 2021 principalement, les vendeurs veulent être payés en dollars frais, de préférence par transfert hors du Liban et non en liquide. « Certains propriétaires n’acceptent pas les paiements en liquide au-delà de 400 000 et 500 000 dollars. Ils insistent...